L’ONU cherche les preuves de l’attaque chimique à Damas
26/8/13
L’enquête de l’ONU sur le massacre du 21 août en banlieue de Damas a débuté lundi 26 août. L’opposition accuse le régime d’avoir tué des centaines de personnes dans une attaque chimique.
Des preuves ont peut-être disparu dans les bombardements intervenus depuis. Si une attaque chimique a bien eu lieu, il sera difficile d’en déterminer l’auteur, alors que les deux camps s’accusent.
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Qu’ont pu faire les enquêteurs sur le terrain ?
Les enquêteurs de l’ONU se sont rendus hier à la Ghouta, où des centaines de personnes ont été tuées le 21 août, pour enquêter sur les fortes suspicions d’attaque chimique perpétrée par le régime syrien. En se rendant sur le site, les enquêteurs ont essuyé des tirs de tireurs embusqués. Le régime et l’opposition se sont accusés mutuellement d’avoir tiré. Mais les enquêteurs ont pu parvenir sur la zone.
L’équipe, dirigée par le Suédois Aake Sellström, est composée d’une dizaine d’experts. Après des mois de négociations, Damas les avait autorisés mi-août à se rendre sur trois sites ayant subi, selon les rebelles, des bombardements chimiques. Dimanche 25 août, le gouvernement syrien a finalement accepté qu’ils se rendent aussi à la Ghouta. Les enquêteurs, premiers experts indépendants à se rendre sur place, devaient établir si une attaque chimique a bien eu lieu.