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Lundi 18 avril 2011

Les images de l’Eglise 1

 

Cette semaine, nous aborderons le thème de l’Eglise d’après ce qu’en dit le concile Vatican II dans « Lumen Gentium » (LG)

Quand on dit « Eglise », on pense à plein de trucs en rapport avec l’actualité (le pape, les excommunications, ou à d’autres trucs véridiques ou beaucoup moins ; les secrets du Vatican, les sous, les pédophiles…)

 

J’aborderais le sujet de l’Eglise sous un angle tout autre, en rapport si possible avec le mystère du jour. Pour le lundi saint, j’ai choisi la 

-Maison de Dieu, la Construction, le Temple.

 

« Bien souvent aussi, l'Eglise est dite la construction de Dieu (1Co 3,9). Le Seigneur lui-même s'est comparé à la pierre rejetée par les bâtisseurs et devenue pierre angulaire (Mt 21,42 par.; cf. Ac 4,11 1P 2,7 Ps 117,22). Sur ce fondement, l'Eglise est construite par les apôtres (cf. 1Co 3,11), et de ce fondement elle reçoit fermeté et cohésion. Cette construction est décorée d'appellations diverses: la maison de Dieu (1Tm 3,15), dans laquelle habite la famille, l'habitation de Dieu dans l'Esprit (Ep 2,19-22), la demeure de Dieu chez les hommes (Ap 21,3),

 

Belles images que celles-ci. Dieu pourrait ne pas avoir besoin de moi. Et pourtant, il compte sur moi pour lui construire sa maison, ou pour en être une des pièces.

 

A travers tout cela, je pourrais me poser ces questions.

-Si l’Eglise est une maison, je serais plutôt quelle pièce dans cette maison, et pourquoi ?


-Si l’Eglise est une construction, quel corps de métier est-ce que je représente ? Pourquoi ?

-Si l’Eglise est une famille, quel membre de la famille suis-je Pourquoi ?

 

 

La prochaine fois que j’irai dans une église, j’y repenserai.

Peut-être même que cette semaine, je pourrais donner un petit coup de main dans ma paroisse, selon mes compétences, pour manifester que je suis pleinement membre de cet ensemble ?

 

Par Coolus - Publié dans : Carême 2011
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Dimanche 17 avril 2011

Etre réconcilié(e) avec Dieu.

 

Dans l’histoire du Salut, Dieu souhaite collaborer avec l’humanité. Il établit des alliances.

Mais l’Homme ne parvient pas à respecter ces Alliances. Il dévie toujours à un moment ou à un autre.

Sans se lasser, Dieu continue à proposer d’être notre allié, jusqu’au jour où il scelle son Alliance dans une personne qui va donner sa vie pour les hommes. Cette personne, c’est le Christ, Jésus. Il vient de Dieu, il est Fils de Dieu et Dieu lui-même.

C’est lui le Médiateur entre Dieu et l’Homme, parce qu’il est lui-même pleinement Dieu et pleinement Homme.

Le Sacrement de Réconciliation est un cadeau de Dieu où on plonge dans son Pardon. Pardon d’avoir encore une fois rompu l’Alliance avec Lui.

Il est étrange de savoir déballer toutes nos histoires scabreuses à un ami (pécheur lui aussi), ou a des inconnus (à travers la télé-réalité, les blogs, facebook, etc…) et dès qu’on se trouve en présence de Dieu, par l’intermédiaire d’un prêtre dans ce sacrement, pouf, silence total, on ne sait plus quoi dire, alors que Dieu est infiniment plus bienveillant que l’Homme.

Peut-être puis-je me poser la question du « pourquoi ? » si je suis dans ce cas-là ? Quelle image ai-je de Dieu ?

  

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Par Coolus - Publié dans : Carême 2011
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Samedi 16 avril 2011

Péché et sainteté

 

Dans le christianisme, certaines personnes se satisfont d’ « être en règle ». Avec qui ? Selon quoi ?

A ceux qui sont amoureux et qui lisent ce blog, je leur demande si leur relation consiste à « être en règle » avec l’être aimé. Est-ce suffisant ?

Celui qui essaye d’être en règle va éviter de pécher. C’est louable, mais ça peut rester tiède.

La sainteté, c’est plus qu’une règle à observer, ou plus précisément, c’est différent d’une règle à observer.  

Beaucoup de saints se sont considérés comme les plus grands pécheurs (et non pas comme les plus grands coupables). Leur attitude éclaire les chrétiens sur le sens du péché. Plus ils découvrent qu’ils sont adultes, responsables, amis de Dieu, plus ils découvrent qu’ils ne le sont pas complètement.

Cette découverte ne les fait pas désespérer de leur propre sort, mais de mûrir et de désirer se rapprocher encore plus de lui.

 

Et moi, est-ce que le péché m’enferme sur moi-même ?Careme-2011-5eme-samedi.png

Par Coolus - Publié dans : Carême 2011
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Vendredi 15 avril 2011

Jésus et le péché

 

Jésus est le fils de Dieu, et Dieu lui-même.

Etant Dieu, il n’a jamais péché.

Et le voici au milieu du monde, Saint parmi les pécheurs.

Les juifs pieux de son époque évitaient le plus possible tout contact avec des personnes qui pourraient les souiller. Jésus ne craint pas d’aller manger chez les pécheurs. Les juifs pieux de l’époque n’auraient même pas franchi la porte d’entrée.

Jésus va au contact des lépreux. Qui oserait faire un tel geste, de peur de devenir lui-même lépreux et souffrir le reste de sa vie pour mourir de cette maladie ?

Quand Jésus touche un lépreux, ce n’est pas l’impur qui souille le pur, c’est le Pur qui rend pur le souillé.Careme-2011-5eme-vendredi.png

Quelques fois, on a peur de s’approcher de Dieu parce qu’on est tellement impur qu’on ne voudrait pas le souiller. C’est impossible de souiller Dieu. Mettez une goutte d’encre, (la plus noire qu’il soit) dans un feu ardent. Où est-elle cette goutte ? A-t-elle souillé le feu ?

Quand un pécheur, ou une pécheresse comme la femme adultère vient voir Jésus, Jésus n’excuse pas gentiment son péché. Il accueille la personne telle qu’elle est (et non pas telle qu’il voudrait qu’elle soit), il n’exige pas le paiement d’une dette légaliste. Il me considère encore comme étant capable de collaborer avec lui, malgré mon péché.

 

 

Par Coolus - Publié dans : Carême 2011
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Jeudi 14 avril 2011

Reconnaître son péché.

 

J’ai déjà entendu la critique suivante : « l’Eglise culpabilise les gens pour avoir un pouvoir sur eux ; elle les culpabilise, et ensuite, elle leur propose le pardon »

Ceux qui disent ça n’ont pas forcément une idée claire sur la notion de « faute morale » ou de « péché ». Pour elles, le « péché » n’existe pas, elles ne font que des « erreurs » pour lesquelles elles « s’excusent ». Il y a un terme assez révélateur quand on dit « Je m’excuse ». Vas-y, excuse-toi toi-même. C’est une réponse à soi sur un regard sur soi. C’est déjà plus difficile de dire « Excusez-moi » parce qu’il y a un regard possible de l’autre sur soi. Quand vous dites « excusez-moi », votre interlocuteur vous répond t-il « je vous excuse » ? Pas souvent.

Si on s’excuse soi-même, on s’expose alors à ce que la personne s’identifie au choix qu’elle a fait, et elle appelle ça le destin. « De toutes façons, c’était mon destin » sous entendu « Je ne pouvais pas faire autrement ».  

 

Reconnaître son péché, c’est refuser de s’identifier à lui. Dieu réprouve le péché, mais il continue d’aimer le pécheur.

Quand quelqu’un me déçoit, n’ai-je pas la facilité de l’englober tout entier dans son péché « il n’est QUE cela », avec lui, c’est TOUJOURS comme ça ». Réciproquement, je n’aime pas qu’on me cantonne à un péché et qu’on confonde un de mes actes avec toute ma personne.

 

Celui qui sait reconnaître son péché, l’admettre et en demander pardon avance plus que celui qui s’excuse lui-même.

Par Coolus - Publié dans : Carême

 

 

Mercredi 13 avril 2011

Le péché opère un court circuit dans l’utilisation des médiations humaines.

 

Si on lit les tentations du Christ, dans Luc 4, chacune des tentations veut zapper une médiation en faisant l’économie de quelque chose:

 

1ère tentation : Jésus a faim après avoir passé 40 jours dans le désert. Le diable arrive et lui sussure : « Ordonne que ces pierres deviennent du pain ». Quelle est l’économie ici ? Celle du travail..Pour faire du pain, il faut du travail. Le pain ne tombe pas du ciel.

 

2ème tentation : le diable emmène Jésus au sommet du temple et lui montre le monde : « tout cela, je te le donnerai, si tu te prosternes à mes pieds. » Economie de temps, tu peux l’avoir tout de suite.

 

3ème tentation : le diable utilise la Parole de Dieu en la citant. Il dit à Jésus : jette-toi en bas, car il est écrit « il donnera l’ordre à tes anges de te porter ». Ici, il y a l’économie de la mort, de l’échec. Jésus ne choisit pas ce chemin.

 

Mon péché veut toujours une réponse immédiate, il veut que j’agisse vite, sur le moment.

Si on ne réfléchit pas, on se fait avoir bien souvent. Les commerciaux qui veulent vous vendre quelque chose par téléphone, par exemple, vous demandent une réponse tout de suite… parce que si vous réfléchissez, vous risquez fortement de ne pas acheter.

Le péché est un très bon commercial qui ne fait pas un trou qu’au portefeuille

 

En quoi puis-je transposer ceci dans ma vie ?

 

 

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Par Coolus - Publié dans : Carême 2011
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Mardi 12 avril 2011

-Comment savoir si je fais un péché ou non ?

 

On pourrait faire une liste et se situer en fonction de la liste. C’est assez confortable ; c’est blanc ou noir. Le péché a beaucoup de nuances, sur sa palette, alors je te propose une autre solution ; examiner tes pensées et tes actes, en partant du principe que ta conscience t’est donnée par Dieu.

En écoutant ta conscience, tu entends, en quelques sortes, la voix de Dieu. Evidemment, la conscience doit être éclairée, mais si tu l’écoutes et l'examine souvent, elle s’affinera peu à peu.

 

Par exemple, à chaque fois que tu discutes avec ta conscience, en trouvant des excuses, c’est qu’il y a un péché pas loin, sous un tas de feuilles, sinon pourquoi discuterais-tu ?

Si tu discutes, c’est qu’il te semble qu’il y a quelque chose de pas net.

 

Voici le genre de pensées que tu peux avoir :

 

-« Oui, mais tout le monde le fait » sous-entendu « c’est que ce n’est pas si mal que ça ». Vais-je descendre au niveau de tout le monde, pour quelque chose où je pourrais m’élever ? La vérité vient-elle de la pensée de tous ?

-« Allez, juste cette fois-ci » sous-entendu « Je sais que ce n’est pas bien, mais je veux essayer une fois ». Qui me dit que je n’essayerai pas d’autres fois après celle-ci ?

-« Personne ne le saura » sous-entendu « Je ne suis pas clair dans l’acte que je veux poser, mais si je le pose en secret, c’est qu’il n’est pas bon, sinon je ne le ferais pas. »

-« D’autres font bien pire » ou « Je te promets qu’en échange, je… » sous-entendu « j’ai DROIT à un écart de temps en temps ». Pour 10 bonnes actions, j’ai droit à un péché. C’est un calcul pas très sain.

-« En quoi est-ce si grave ? ». A partir du moment où tu te poses la question, c’est déjà que tu as un doute. Tu sais que c’est un péché, mais tu le minimises pour pouvoir le faire. Tu prends le parti de la médiocrité plutôt que de la sainteté.

Il y a aussi des fois où on coupe court avec sa conscience, en lui disant « tu m’embêtes » (pour rester poli). C’est une façon de se défiler en pensant qu’on est à court d’arguments mais que l’autre a raison.

 

Si ma conscience réagit, c’est qu’elle sait quel est MON bien dans la durée alors que moi, je cherche un plaisir immédiat. 

Aujourd’hui, essayons d’analyser nos pensées, nos comportements. Ca peut m’aider à progresser à pas de géant.

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