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Sous couvert de conformer le droit français des étrangers à trois directives européennes, le gouvernement a adopté le 31 mars 2010 un nouveau « projet de loi relatif à l'immigration, à l'intégration et à la nationalité » (le sixième depuis 2002).
Derrière la technicité du texte se cachent des dispositions qui portent une atteinte grave aux droits des migrants.
Du seul fait de leur arrivée, les étrangers dépourvus de documents, même demandeurs d'asile, se trouveront ipso facto en zone d'attente, c'est-à-dire enfermés et privés de l'essentiel de leurs droits.
La création de l'« interdiction de retour », qui pourra frapper tout étranger en situation irrégulière, institue un véritable bannissement des territoires français et européen. Conjoints de Français, travailleurs, résidents en France depuis de longues années y seront exposés.
En portant la durée de la rétention à 45 jours, en repoussant l'intervention du juge des libertés, en réduisant son pouvoir de contrôle, le gouvernement banalise l'enfermement des étrangers et organise l'impunité de l'administration.
De multiples obstacles réduisent le droit d'asile à une peau de chagrin. De plus en plus de persécutés en quête de la protection de la France verront leur demande examinée de manière
expéditive.
Ainsi, avec ce projet, le gouvernement tourne-t-il le dos à la devise de la République...

Premiers signataires :
ACAT-France, Avocats pour la défense des droits des étrangers, Amnesty International (France), ANAFE, FASTI, Fédération SUD Education, FSU, Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives, GISTI, la Cimade, LDH, MRAP, RESF, Réseau chrétien – Immigrés, Secours catholique, Syndicat des avocats de France, Syndicat de la magistrature, UNEF

publié le 16/04:10 

AFRIQUE, Ô MON AFRIQUE !


 

 

Afrique, Afrique mon Afrique !
Afrique des fiers guerriers dans les savanes ancestrales.
Afrique que chante ma grand-mère, au bord de son fleuve lointain.
Je ne t’ai jamais connue…
Mais mon regard est plein de ton sang ;
Ton beau sang noir à travers les champs répandu.
Le sang de ta sueur, la sueur de ton travail
Le travail de l’esclavage, l’esclavage de tes enfants.
Afrique, dis-moi Afrique
Est-ce donc toi ce dos qui se courbe,
Et se couche sous le poids de 1’humilité ?
Ce dos tremblant à zébrures rouges,
Qui dit oui au fouet sur les routes de midi ?
Alors gravement une voix me répondit :
Fils impétueux, cet arbre robuste et jeune,
Cet arbre là-bas splendidement seul au milieu des fleurs blanches et fanées,
C’est l’Afrique, ton Afrique qui repousse.
Qui repousse patiemment, obstinément ;
Et dont les fruits ont peu à peu,
L’amère saveur de la liberté.

Un poème de BIRAGO DIOP.



BIRAGO DIOP est un poète et écrivain sénégalais (il est d'origines wolof)
né en 1906 à Ouakam (une banlieue de Dakar), puis décédé en 1989, à Dakar.
Il fréquenta tour à tour l'école Coranique et l'école française dans son pays, jusqu'au baccalauréat. Il poursuivit ses études supérieures à la faculté des Sciences de Toulouse,
et ensuite à Paris. Là, il participa à l'aventure de L'Étudiant noir, la revue littéraire que l'on considère comme l'acte de naissance du mouvement de la Négritude, et se lia d'amitié avec
ses fondateurs, Léopold SÉDAR SENGHOR, Aimé Césaire, Alioune Diop, Léon Gontran-Damas, Bernard Dadié...
Il écrivit ses premiers poèmes lyriques, sensiblement influencés par Verlaine, dès 1925, mais ce n'est qu'en 1960 qu'il publia ces poèmes de jeunesse, sous le titre Leurres et lueurs. Sa plus grande réussite littéraire demeure sans doute ses trois volumes de contes: les Contes d'Amadou Koumba (1947), suivis des Nouveaux Contes d'Amadou Koumba (1958) et des Contes et Lavanes (1963), peinture de la société traditionnelle de l'Afrique de l'Ouest, qui lui valut le grand prix littéraire d'Afrique noire en 1964. La force de son œuvre réside dans la verve et l'humour du conteur, mais aussi dans la puissance poétique d'un langage riche et imagé, qui ravive des thèmes aussi ancestraux qu'universels. Avec ces récits, dont la sagesse véhicule une subtile morale, Diop s'inscrivait dans la tradition des griots.
Nommé ambassadeur du Sénégal à Tunis, au lendemain de l'indépendance, il affirma vouloir renoncer à la littérature. Il présida alors, pendant plus de vingt ans, l'Association des écrivains du Sénégal, et dirigea également le comité de lecture des Nouvelles Éditions africaines. Mais il revint à l'écriture et consacra la dernière partie de sa vie à la rédaction de ses Mémoires, parues en cinq volumes (la Plume raboutée, 1978; À rebrousse-temps, 1982; À rebrousse-gens, 1985; Sénégal, du temps de..., 1986; Et les yeux pour me dire, 1989). Elles constituent un précieux témoignage pour comprendre aussi bien l'homme que son époque.


publié le 09/04:10        

CHARTE DES EXILÉS


 

 

CE QUE NOUS CONSTATONS




Les nouveaux exilés...

Depuis les années 90, des dizaines de milliers d'exilés ont traversé l'Europe avant d'échouer à Calais. Hier, ils étaient entre autres Kosovars ou Roms d'Europe de l'Est. Aujourd’hui, ils sont principalement Afghans, Kurdes, Irakiens, Iraniens, Erythréens, Somaliens, Éthiopiens ou Soudanais.

...sont contraints de fuir

Des crises politiques, des guerres fratricides les ont contraints de quitter leurs familles, leurs maisons, leur pays, pour échapper à la persécution, sauver leur vie, retrouver des conditions de vie minimales : au-delà de leurs différences ethniques ou confessionnelles, ils partagent tous l’obligation de fuir des pays en guerre, des dictatures, des États en faillite, qui ne leur garantissent plus la sécurité et les droits humains les plus fondamentaux.

Que fait l'Europe ?

Sans aucune considération de justice ou d’humanité, l’Union européenne a choisi une pratique, supposée dissuasive, qui complique pour les migrants l’accès au statut de réfugiés.
Pour ceux qui pourraient relever du droit d’asile, l’UE a mis en place le règlement « Dublin II », qui impose aux arrivants de demander l’asile dans le premier pays européens où ils sont entrés. Elle condamne ainsi souvent ces exilés à s’adresser à des pays de l’Union Européenne ne leur garantissant aucune protection, et ne leur permet pas de demander l’asile dans le pays de leur choix.
Pour les autres, les plus nombreux, qui ne peuvent légitimer leurs demandes d’accès aux statuts de réfugiés, la communauté internationale n’a rien prévu.
Ces dispositions facilitent la répression des exilés et les condamnent à une survie inhumaine.


Et la France ?

En fermant le centre de Sangatte en 2002, la France a prétendu diminuer l’afflux des exilés. En fait, elle a provoqué leur dispersion sur un territoire plus vaste, aggravant leur précarisation dans la rue, dans des squats ou dans des « jungles ».
Devant l’échec de sa stratégie, la France a entrepris, depuis 2009, de durcir les mesures contre les exilés : chasses, rafles, expulsion en charters… Par cette stratégie, la France ne respecte plus ses propres lois en matière d’accueil des exilés et de protection des mineurs.


CE QUE NOUS AFFIRMONS



Cette violence - française et européenne - doit cesser.



Quelle que soit leur catégorie, les exilés ont des droits.




Dans l'immédiat et où qu'ils se trouvent, tous les exilés, sans discrimination, doivent pouvoir bénéficier de l'application des règles prévues par la Convention de Genève, le Traité sur l’Union européenne, la loi du 29 juillet 1998 et le décret du 10 août 20051. La « Charte des exilés » affirme l'importance fondamentale des principes suivants :

PRINCIPE 1 : UNE PRISE EN CHARGE EFFECTIVE ET SANS CONDITIONS DES MINEURS

PRINCIPE 2 : UN HÉBERGEMENT, DIGNE ET DURABLE
- accessible 24h sur 24 ;
- offrant des conditions sanitaires et d’hygiène décentes ;
- permettant une vie individuelle et familiale si besoin.

PRINCIPE 3 : UN ACCÈS A L’ÉDUCATION ET À LA FORMATION
- mise en place de cours de langue française selon leur demande ;
- mise en place de cours d’éducation civique ;
- école pour les mineurs de moins de 16 ans ;
- propositions de formations professionnelles, de validation d’acquis ou d’expérience.

PRINCIPE 4 : DES MESURES D’ACCOMPAGNEMENT SYSTEMATIQUES
- accès au système de santé et de soins médicaux garantis par l’État ;
- aide à la constitution des dossiers de demandeurs d'asile ;
- présence d’un traducteur.

PRINCIPE 5 : DE NON REFOULEMENT
- En vertu de ce principe, aucun réfugié ne peut être (r)envoyé dans un pays où sa vie ou sa liberté seraient menacées pour des raisons de race, de religion, de nationalité, d'appartenance à un groupe social particulier, ou d'opinion politique, ou lorsqu'il y a suffisamment de raisons de croire qu'il risquerait d’y subir des tortures2.


Nous refusons la notion de « délit de solidarité », prévu à l'article L 622-1 des circulaires ministérielles de novembre 2009.

Notes
1 Articles 3 et 5 de la Déclaration universelle des droits de l'homme (1948) ; articles 6 et 7 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (1966) ; article 3 commun aux quatre Conventions de Genève (1949) ; articles 23, 55 et 59 de la IVe Convention de Genève ; articles 69 à 71 du Protocole additionnel I (1977) ; article 18 du Protocole additionnel II (1977) ainsi que les autres règles pertinentes du droit international humanitaire ; articles 10, 11 et 12 du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (1966) ; articles 6, 37 et 24 de la Convention relative aux droits de l'enfant (1989) et autres instruments pertinents du droit international.

2 Article 33 de la Convention relative au statut des réfugiés (1951) ; article 3 de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants (1984) et l'article 22 de la Convention relative aux droits de l'enfant (1989).


publié le 19/03:10
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