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https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2022-03/editorial-pape-francois-appels-condamnation-guerre.html?fbclid=IwAR2oZElxRvNgUkG0OKHcnHn8f42BaJU0BZn0I203AHRK37RiWdWyYOYaWgY

À propos d’une technique qui vise à revoir à la baisse les paroles de François lorsqu’il lance des appels de circonstance.

Andrea Tornielli

«Le Pape parle contre le réarmement, mais... Le Pape est le Pape, mais... Le Pape ne peut dire que ce qu'il dit, mais...» . Il y a toujours un «mais» qui, dans de nombreux commentaires embarrassés, accompagne le non à la guerre sans équivoque prononcé par François, dans le but de le contextualiser et de l'affaiblir. Ne pouvant interpréter les paroles de l'évêque de Rome dans le sens voulu, ne pouvant en aucune façon les «détourner» en faveur de la course aux armements accélérée suite à la guerre d'agression déclenchée par Vladimir Poutine contre l'Ukraine, alors on prend élégamment distance, en disant que oui, le Pape ne peut que dire ce qu'il dit, mais qu'ensuite la politique doit décider. Et la politique des gouvernements occidentaux décide d'augmenter de plusieurs milliards, déjà nombreux, la dépense pour un armement nouveau et toujours plus sophistiqué. Des milliards qui n'ont pas pu être trouvés pour les familles, pour la santé, pour le travail, pour l'hospitalité, pour lutter contre la pauvreté et la faim.

La guerre est une aventure sans retour, répète François sur les traces de ses prédécesseurs immédiats, notamment de saint Jean-Paul II. Les propos du Pape Wojtyla à l'occasion des deux guerres en Irak et dans les Balkans ont également été «contextualisés» et «détournés», même au sein de l'Église. Le Pape, qui au début de son pontificat demandait de ne pas avoir peur d'ouvrir «les portes du Christ», a plaidé en vain en 2003 auprès de trois dirigeants occidentaux désireux de renverser le régime de Saddam Hussein, leur demandant de s’arrêter. Près de vingt ans plus tard, qui peut nier que le cri anti-guerre de ce Pontife était non seulement prophétique, mais aussi empreint d'un profond réalisme politique? Il suffit de regarder les ruines de l'Irak tourmenté, longtemps transformé en réservoir de tous les terrorismes, pour comprendre combien le regard du saint Pontife polonais était clairvoyant.

La même chose se produit aujourd'hui, avec le Pape qui ne cède pas au caractère inévitable de la guerre, au tunnel sans issue que représente la violence, à la logique perverse du réarmement, à la théorie de la dissuasion qui a truffé le monde d’assez d'armes nucléaires pour anéantir plusieurs fois l'humanité.

«J'ai eu honte, a déclaré récemment François, lorsque j'ai lu qu'un groupe d'États s'était engagé à consacrer deux pour cent de leur PIB à l'achat d'armes, en réponse à ce qui se passe actuellement. De la folie! La vraie réponse n'est pas plus d'armes, plus de sanctions, plus d'alliances politico-militaires, mais une autre approche, une autre façon de gouverner le monde désormais globalisé, et non pas en montrant les dents comme aujourd'hui; une autre façon d’envisager les relations internationales. Le modèle de thérapie est déjà en place, Dieu merci, mais malheureusement il est encore soumis à celui du pouvoir économico-technocratico-militaire», déclarait-il le 24 mars dernier.

 

 

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