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Le Jour du Seigneur Jeudi 7 Avril 2016

mercredi 6 avril 2016 - 03:38

Les pieds dans le plat

Fr. Philippe Jaillot o.p. |

L'expression "mettre les pieds dans le plat" a plusieurs nuances. Si elle peut exprimer une certaine maladresse dans une intervention inattendue, elle peut aussi exprimer l'exigence que l'on perçoit à prendre part à un débat. Une réaction recueillie sur notre page Facebook a éveillé en moi le désir de mettre les pieds dans le plat.

Le jour de Pâques, nous diffusions sur France 2 un documentaire largement regardé intitulé : « François : pape de la miséricorde ». Vous pouvez toujours le voir sur notre site dédié au Jubilé de la Miséricorde. Le propos du réalisateur est de manifester à quel point, pour le pape François, la miséricorde est un fondement de la vie chrétienne, et, en tout cas, un moteur pour sa propre vie et l’exercice de sa fonction.

Sur Facebook, quelqu’un a réagi par un commentaire qui dépassait de loin notre documentaire et exprimait de l’agacement à l'égard de certains choix du Saint Père. Lors de la célébration de la Cène du Seigneur, dans le rite du lavement des pieds, le pape embrassa ensuite le pied des personnes en difficultés qu'il avait devant lui. Le message sur Facebook disait alors : « Où avez-vous vu que le lavement de pied c’est le ‘baisement de pied’… Jamais ! C’est un pitre qui fait son show devant les caméras, il en rajoute trop ». La première partie de ce message concerne la liturgie. La seconde est un jugement très personnel de la personne qui l’a écrit.

« Le lavement des pieds n’est pas un baisement des pieds… Jamais ! », dit l'auteur de ces mots. Et bien si. Cela s’est déjà vu, déjà pratiqué, et certains le pratiquent encore. Je l’ai fait moi-même, lorsque j’étais prieur de mon couvent et que je lavais les pieds de mes frères, le jeudi saint. Baiser les pieds après les avoir lavés, n’est certes pas requis aujourd'hui dans le cadre de la liturgie du jeudi saint, mais il a bien été présent dans l'histoire de l'Eglise. C'est qu'il y a des gestes, comme celui-ci, ou comme le fait de se mettre à genou avant de recevoir le Christ qui se donne à nous à la communion, qui sont inscrits dans le cœur de l’homme. Tous ne posent pas ces gestes, par choix ou par pudeur, mais pour ceux qui les posent, ils ont beaucoup de sens. Embrasser le pied que l’on a lavé dans un geste rituel, c’est dire l’humble respect que l’on a pour son frère que Dieu aime. Se mettre à genou devant le Corps du Seigneur - geste qui, pour le coup, est recommandé dans la présentation de notre missel - c’est dire sa grande considération pour Dieu que les croyants aiment.

Par le passé, dans l’histoire de l’Eglise, certains pasteurs ont interdit le rite du lavement des pieds. D’autres l’ont exigé. Cela a donné lieu à des traditions différentes, des usages qui se sont faits, puis défaits, puis refaits... En réalité, dans les premiers temps de l’Eglise, certaines communautés chrétiennes ont eu l’usage de laver les pieds de celui qui devait recevoir le baptême, ce sacrement par lequel nous sommes lavés de notre péché et rendus à la vie en Dieu. Après cela, le prêtre lui baisait le pied et parfois posait son talon sur sa tête. Dans la tradition, le talon était vu, symboliquement, comme la partie du corps qui avait été mordue par le serpent, une manière de représenter le mal et le péché qui rampent sur le socle de notre expérience humaine.

Mais évidemment, le rite du lavement des pieds a été aussi pratiqué pour le jeudi saint, pour reprendre le geste d’humilité et de service que le Christ nous donne en exemple. Cela veut aussi nous faire entrer dans l'attitude de l’apôtre Pierre, qui représente celle de tout croyant : d’abord il refusa catégoriquement que son maître lui lavât les pieds, puis il s’offrit complètement à ce geste où il reconnut la grâce que le Christ faisait pour l’homme. Comme Pierre et les disciples, il s'agit de finir par reconnaître que le Christ donne sa vie pour nous, se met à notre service, humblement, manifestant ainsi pour nous de la considération. Nous laissons-nous aimer et honorer par le Christ ? C'est bien ce que le pape François voulait exprimer, comme tous les prêtres qui complètent le lavement des pieds par le baisement des pieds.

Un certain nombre de prêtres et de religieux ont en effet gardé cet usage de baiser les pieds des fidèles après les avoir lavés. A l’inverse, déjà dans l'histoire ancienne et aujourd’hui encore, des communautés préfèrent s’abstenir même du rite du lavement des pieds ! En vous écrivant aujourd'hui, je reviens sur le jeudi saint, alors que nous sommes dans le temps pascal. C'est simplement un appel à nous laisser baigner de la paix de Dieu. Chacun de nous en a besoin. Notre Eglise et toutes les Eglises chrétiennes en ont besoin. Le monde et toutes les religions en ont besoin. Une des paroles de Jésus qui revient souvent dans les récits où il se manifeste après la Résurrection, c’est : « Ma paix soit avec vous ! ». Et je crois que notre Dieu nous a lavé les pieds aussi pour nous rappeler son appel rapporté par le prophète Isaïe : « Qu’ils sont beaux, sur les montagnes, les pieds du messager qui apporte de bonnes nouvelles et qui apporte la paix… ! » (Is 52, 7)

Kaïros documentaire : En quête de Dieu

Un dîner pour se poser des questions sur Dieu et découvrir la foi chrétienne, voilà l’expérience spirituelle proposées par les Parcours Alpha.

Voir la vidéo.

Comment aujourd’hui parler de Dieu à nos contemporains ? Comment faire découvrir la foi chrétienne?
Il y a une trentaine d’années, un pasteur à Londres a une idée simple : partager autour d’un bon repas nos questions. C’est le début des parcours Alpha. Le concept connaît un franc succès dès sa création, et se développe partout dans le monde que cela soit chez les catholiques ou chez les protestants.
S’unir pour annoncer le cœur de la foi chrétienne : Jésus-Christ est mort et ressuscité, voilà la force de l’association Alpha. Zoom sur un parcours à l’Église Protestante Unie de Saint Germain-en-Laye.
Un documentaire proposé par Le Jour du Seigneur et Présence protestante.

Soeur Faustine : Jésus, j'ai confiance en toi !

« L’âme qui m’est la plus chère est celle qui croit à Ma bonté et qui se fie complètement à moi. ». Découvrez le message de Jésus à Sœur Faustine.

Voir le documentaire.

La jeune polonaise Hélène Kowalska, plus connue sous le nom de sœur Faustine, a été déclarée apôtre de la Miséricorde divine lors de sa canonisation en 2000 par le pape Jean Paul II.
À l’âge de 7 ans, elle sent un appel à la vie religieuse et entre au couvent de la congrégation des sœurs de Notre-Dame de la Miséricorde, à Varsovie, dès l’âge de 20 ans. Décédée en 1938 à 33 ans, sœur Faustine a vécu pleinement sa confiance en Jésus. Lors de ses visions, elle nouait un dialogue intime avec le Christ qu’elle a retranscrit dans un Petit Journal, devenu un best-seller traduit dans une dizaine de langues. C’est dans ce Journal que les sœurs de sa congrégation puisent, aujourd’hui, une richesse spirituelle. La confiance de sœur Faustine en Jésus n’a cessé de croître. Pour en témoigner, elle a fait peindre un portrait du Christ qui illustre sa bonté pour le monde avec comme titre « Jésus, j’ai confiance en Toi ».
Dans ce documentaire, trois sœurs du couvent de Cracovie, Soeur Marie-Vianney, Soeur Emmanuela et Soeur Teresa, expriment la manière dont elles s’exercent à cette confiance en Dieu, dans des gestes simples du quotidien face à leur faiblesse ou dans la souffrance. Elles lisent, à mi-voix et dans des lieux fréquentés par sœur Faustine (le manège de la fête foraine, la cuisine du couvent, le champ, l’atelier du peintre), des passages de son Petit Journal et de son abandon à la volonté de Dieu. Les Sœurs témoignent, dans leurs entretiens, de cette confiance en Dieu qui est à la fois un don et une décision, pas toujours facile à exercer.

Messe à Sarcelles

Dimanche à 10h30, rendez-vous dans la paroisse multicolore de Sarcelles, où la messe sera animée par une dynamique chorale de jeunes. A ne pas manquer !

Voir la bande-annonce.

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