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Guy Aurenche, à l'Eglise Saint Maurice de Lille le 7 octobre 2011

Guy Aurenche, à l'Eglise Saint Maurice de Lille le 7 octobre 2011

Entretien

Guy Aurenche : "Être chrétien, c'est choisir le matin"

interview par Elisabeth Marshall
Créé le 27/10/2011 / modifié le 27/10/2011 à 12h27

Le 7 octobre dernier, Guy Aurenche, président des Amis de La Vie et président du CCFD–Terre Solidaire (Comité Catholique contre la faim et pour le développement) est intervenu à la veillée de prière de la Nuit du christianisme, organisée par La Vie aux Etats généraux du christianisme à Lille.

Au cœur de cette rencontre qui a pour thème « Faut-il avoir peur ? » que peut signifier pour vous, Guy Aurenche, être chrétien aujourd’hui ?

Être chrétien c’est choisir le matin. Faire ce choix au cœur de la nuit. Au cœur de la nuit des vies des hommes et des femmes qui nous entourent, ici tout près, comme plus loin à travers le monde.
Mais c’est choisir un matin qui a pour nous un sens, une intensité, un rayonnement tout spécial : le matin de Pâques.
Je crois qu’ayant passé ce soir l’heure de minuit nous avons fait le plus gros du chemin. Après minuit, c’est déjà le matin qui vient. Peut-être notre tâche consiste-t-elle à nous aider les uns les autres à déceler, avec nos mots, à travers nos existences, les signes, les traces, du matin qui vient.
Quelques mois avant son assassinat, Martin Luther King déclarait : « Il est minuit dans notre monde. Minuit c’est l’heure où plus rien ne se distingue de rien. Il est difficile de reconnaître les valeurs et les directions. Au cœur de cette heure de minuit, la tâche des églises chrétiennes consiste à dire que l’heure de minuit est une heure qui passe, le matin vient ». Dans la bouche de celui qui a lutté pour le respect effectif de la dignité de chaque femme et de chaque homme, il s’agit bien de la perception, au cœur des nuits les plus profondes, y compris des nuits de la violence, de dire, avec tout son être, que le matin vient.

Dans une autre tradition chrétienne, le frère Silouane, moine orthodoxe, déclarait : « Tiens-toi en enfer et ne désespère pas ! ».
Cette proposition peut paraître radicale et par trop difficile à entendre. Comme si les violences que nous connaissons étaient les violences de l’enfer. Il me semble qu’il faut aller plus loin. Se tenir en enfer c’est accepter non pas que notre monde soit infernal mais de reconnaître qu’au cœur de ce monde, les forces de mort, de destruction, sont bien présentes, mais qu’elles ne l’emportent pas sur le reste de la vie. Le 14 septembre 2001, soit 3 jours après les attentats qui détruisirent les deux tours de New York, j’osais écrire à notre petite-fille Louise qui était née le 24 août précédent une lettre, et que la presse française à reprise : « Louise, Tu dormais lorsque les avions détournés aux États-Unis se jetèrent sur des tours humaines, pour tuer, tuer la vie, l’envie de vivre, tuer l’espoir, l’appétit de résister à la violence.

Ouvre les yeux sur l’amour de tes parents, les immenses capacités de solidarité qui existent, le don de leur vie par des milliers d’hommes et de femmes à travers le monde.
Louise regarde bien fort tout ce trésor d’amour car il te faut aussi regarder ces tours abattues froidement. Il te faut regarder les deux réalités sans fermer les yeux. Regarde-les bien fort, ensemble, et décide de construire dans l’amour, dans la force du dialogue. Choisis la vie et pour cela interdis-toi de passer à la barbarie malgré la peur, malgré le désir de vengeance, malgré la douleur. «

Être chrétien ce n’est pas posséder quelque recette que ce soit. C’est affirmer, parfois contre toute évidence, nous faisons, au cœur de la nuit, le choix du matin. Le matin c’est bien sûr celui de la résurrection, du relèvement pour le chrétien. Mais comment traduire en termes accessibles cette conviction qui nous dépasse ? L’expérience que j’ai faite à travers l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture m’a enseigné quelques éléments de réponse. Il y a de nombreuses années, je rencontrais un militaire chilien qui avait été torturé par ses compatriotes car il avait refusé de tirer sur la foule au moment du coup d’état du Général Pinochet. Il me raconta avoir été enfermé pendant plus de 6 semaines dans une caisse en bois où il ne pouvait qu’être allongé. Il sortait 3 fois par jour pour aller aux toilettes et pour manger. Un jour en allant aux toilettes il entendit une voix lui crier : « On parle de toi dehors ». Jamais il ne sut l’origine de cette parole criée dans un couloir de prison. Mais alors cet homme affirma : « Ce jour-là je savais que j’étais sauvé ». Je résistai à cette affirmation en lui disant qu’il fut à nouveau torturé pendant 2 ans et que sa famille fut menacée. À son tour il se fâcha et me dit : « Vous ne comprenez pas, j’étais sauvé car je n’étais plus seul ! ». Il est difficile de tenter d’expliquer ce que peut signifier le salut en Jésus-Christ. Sans être ni théologien ni professeur, je me permets de dire que pour moi l’annonce de la Bonne Nouvelle se résume en cette phrase : « Tu n’es plus seul, définitivement j’ai vaincu la mort. Au cœur de la mort, des maladies, des violences, tu n’es plus seul ».

Oui il y a, et cela m’impressionne de le dire sous les voûtes de cette église, un lien entre le salut que nous célébrons et tous les actes de sauvetage. Il ne s’agit pas de se prendre pour un sauveur. Par contre il s’agit d’accepter, humblement, d’être capable d’acte de sauvetage. Sauver, c’est briser la solitude. Nous en sommes tous capables. Dire le matin c’est sans doute affirmer à chacun et à chacune sa capacité au sauvetage.

Oui être chrétien c’est dire le matin. Dire le matin c’est dire que l’on peut, au cœur des drames les plus difficiles, annoncer la vie, choisir la vie. Sans doute qu’être chrétiens, en affirmant que le matin vient, nous oblige à vivre la confiance, la confiance pour la journée à venir. Sans doute pouvons-nous, sans sentimentalisme déplacé, faire ce que font nombre de parents ou de grands-parents lorsqu’il s’agit d’aider l’enfant à s’endormir. Oui tu peux vivre ta nuit, tu peux vivre ta vie. Le matin vient. Au cœur de minuit le matin est là.

Alors comment pourriez-vous résumer le fait de croire ? Et pour vous quelle est la conviction qui vous habite et vous permet de dire que vous êtes engagés sur un chemin de foi ?

Il me semble que croire, et pour moi chrétien croire en la présence de Jésus nous annonçant l’amour du père, c’est accepter d’être aimé chaque jour et tout spécialement dans les tourmentes. Être aimé ce n’est pas évident. L’on voit bien ce que peut signifier le fait d’aimer. Je suis aux commandes. Comment accepter d’entrer dans une relation qui me dépasse, que je ne maîtrise plus totalement ? En effet quand j’accepte d’être aimé, je perds les commandes. Croire c’est accepter d’être aimé et donc accepter de se savoir aimable. Pour moi chrétien, cette parole se résume dans les nombreux appels que Jésus lance à plusieurs de ses interlocuteurs : « Lève-toi. Marche ». Accepter d’entendre cet appel c’est accepter de se croire aimé et donc aimable. Capable de marcher. Capable d’aller vers les frères.

Croire c’est accepter d’être aimé. C’est donc accepter d’entrer dans l’inconnu de la relation. La grande question d’aujourd’hui est celle de l’altérité. Nous avons bien fait de dire la grandeur de la personne humaine à travers sa dignité. Et pourtant le plus difficile c’est de sortir de moi-même, de mes inventions, de mes trouvailles. Comment pourrais-je accepter de me déposséder ?

Croire c’est accepter d’être aimé, c’est prendre le risque de l’autre. Il me semble enfin que croire, en tout cas pour moi chrétien, c’est accepter de me laisser porter par la confiance. La confiance que Jésus dit à Pierre, après la résurrection à travers la question qu’il lui pose à trois reprises : « Et toi, m’aimes-tu ? ». Cette question n’est pas d’abord l’examen de passage que Jésus fait passer à l’un de ses disciples qui n’a pas été très à la hauteur les jours précédents. C’est l’affirmation par Jésus, l’acte de foi de Jésus : « Oui Pierre en te posant cette question, je te dis que tu es capable de m’aimer ». Croire c’est accepter d’être aimé, c’est accepter de recevoir cet amour d’un autre, et cet amour de cet Autre passe par l’amour des uns et des autres autour de moi.

Il est fréquent dans les milieux chrétiens d’opposer le spirituel à l’action, la prière et le social…Qu’en pensez-vous ?

Au cœur de ces oppositions faciles entre l’actif et le spirituel, nous oublions l’originalité absolue du message chrétien : l’incarnation. En faisant des spirituels les purs et des actifs les impurs qui essaient de changer le monde, et en les opposant, nous oublions que nous avons deux mains.

Aujourd’hui avoir deux mains ce n’est pas facile. Et le plus difficile est sans doute d’accepter d’ouvrir ses deux mains. Comme le disait Monseigneur Albert Rouet dans l’un de ses derniers livres : la difficulté pour vivre aujourd’hui c’est d’accepter de vivre les mains ouvertes. Choisir de vivre les mains ouvertes c’est choisir de ne pas opposer le spirituel à l’action. En effet si les deux mains sont bien ouvertes chacune va jouer son rôle. Une main qui répondra à toutes celles qui se tendent, qui appellent au secours, qui proposent des alliances dans les combats politiques, économiques, sociaux et autres. Cette main du secours est difficile à tendre car lorsque je propose ma main à une main qui se tend vers elle je sais que ne se serai plus totalement maître de moi. Me voici embarqué dans des aventures de changements de modalités sociales de la société.

Et l’autre main, c’est celle qui osera répondre à deux autres mains qui là-haut sur la colline se tendent lorsque le fils perdu arrive à l’horizon. Vous vous souvenez de cette parabole du fils prodigue ? Le plus jeune des fils à décidé de vivre sa vie avec l’argent familial et le père le laisse faire. Mais la vie est dure. La misère l’emporte, la détresse aussi. Un petit point de lumière jaillit dans la nuit de cet enfant qui a dérapé. Et si je retournais auprès de mon père ? Il me semble que le simple fait d’imaginer de rentrer vers le père qu’il a pourtant quitté avec fracas et dont il a contrarié tous les projets révèle l’espérance au plus profond du cœur. Et voici que l’enfant revient vers son père. La merveille de l’Évangile est de nous dire « et de loin, le père qui l’attendait, l’aperçut ». J’ajoute que sans doute le père avait les deux mains ouvertes. Toutes prêtes à accueillir cet enfant perdu. Alors cette autre main dont je parle c’est la main que nous allons utiliser pour la glisser entre les deux mains de ce père qui nous attend.

Oui l’action et la main tendue vers toutes les misères du monde ! Le spirituel est, dans un même mouvement, cette main qui accepte d’être attrapée, agrippée par les deux mains du père aimant qui attend et qui pardonne.

Il me semble important que les chrétiens n’oublient jamais que dans le texte de l’Évangile Mathieu, 25, il nous est très clairement signifié que les rendez-vous des sauvetages humains sont également les rendez-vous que le Seigneur de vie nous donne. Il n’y a pas 36 rendez-vous. C’est au cœur d’un même rendez-vous, d’une même démarche qu’à la fois je rencontrerai mes sœurs, mes frères pour qu’ils vivent des vies moins inhumaines, et qu’alors je rencontrerai mon Seigneur de vie.

Est-ce qu’il est possible au cœur de cette nuit que vous nous disiez un peu : pour vous c’est quoi, prier ?

Oui il est possible de le faire même si nous avons souvent la pudeur de ne pas parler de la prière. La prière est une démarche indescriptible et en même temps il nous faut en parler.

Il me semble que la prière c’est d’abord la conversation d’un ami à un ami. Ce n’est pas le lieu des règlements de compte. Je n’ai pas été à la hauteur... Comment tu vas me juger... Je n’ai pas rempli ton programme…, etc. Il me semble que l’Ami qui nous attend dans la prière me dit « Mais pour qui me prends-tu ? Je ne suis pas un comptable des actions mesquines ou négatives que tu aurais pu commettre ». Je suis d’abord en attente de ta présence dans ce dialogue amoureux qu’est la prière.

La prière comme conversation d’un ami à un ami c’est le geste du Seigneur qui s’approche. J’aime bien le Psaume qui nous dit : « J’aime le Seigneur, il a penché vers moi son oreille ». Chers amis, ici ce soir, imaginez-vous le Seigneur qui tend l’oreille auprès de ma bouche car il attend mes paroles. Oui ce soir le Seigneur penche son oreille vers chacun de nous. Alors la prière aura des temps de silence. Le silence de l’intimité amoureuse. La prière comme le moment où des amis, des amoureux de longue date sont heureux tout simplement, sont heureux d’être ensemble. Il me semble, et c’est un époux déjà d’un certain âge qui vous parle, que cette prière, ce silence de l’intimité, rejoint la rencontre des amoureux de longue date qui ont de moins en moins besoin de gestes ou de paroles pour laisser jaillir la chaleur forte de l’amour qui n’a pas disparu de leur cœur. L’intimité à travers le silence.

Mais il me semble aussi que prier c’est prendre le risque de comprendre ce qui m’est demandé. Sans doute vous souvenez-vous du texte que nous rapporte l’Exode à travers la vie de Moïse. Celui-ci a tenté de rétablir la justice d’abord contre un égyptien violent, puis entre des frères hébreux qui se battaient, enfin à l’encontre de voleurs qui agressaient les gardiennes du troupeau. Voici que notre justicier, sûrement un membre du CCFD–Terre Solidaire ou de l’ACAT, notre Moïse, approche. C’est le temps de la prière, de la rencontre avec son Seigneur. Au cœur de cette rencontre mouvementée, Moïse entend le Seigneur crier : « J’ai entendu les cris de mon peuple, j’ai vu ses souffrances ». Et le Seigneur tout puissant répète ces paroles. Le militant qu’est Moïse se réjouis de trouver en lui un nouvel allié. Il n’aura plus grand-chose à faire puisque le Seigneur est là. Et c’est alors au cœur de ce moment d’intimité, de cette révélation complète, que le tout puissant dit à Moïse : « Va trouver Pharaon ! » Découvrir, au cœur de la prière, la démarche que Dieu me demande. Grande ou petite, permanente ou ponctuelle, compliquée ou simple… voici que la prière, moment d’intimité, devient le moment où je comprends combien il me faut m’engager sur la terre des vivants.

Dernière question : à plusieurs reprises et en particulier dans votre livre Le souffle d’une vie, quel est ou quels-sont les souffles que vous aimeriez partager aujourd’hui avec nos contemporains ?

Oui, j’ai éprouvé le besoin d’écrire ce livre sur le souffle qui me poussait, comme il m’a poussé depuis fort longtemps, à agir. Il ne s’agit pas de se retirer de l’action. Il s’agit au cœur de cette action de prendre tout le temps de savourer les souffles, les sources qui poussent vers cette action. Partager ces souffles c’est proposer de dire avec mes mots combien la Bonne Nouvelle de Jésus vivant nourrit ces différentes actions, elle les encourage, elle les vivifie. Il ne s’agit pas de chercher dans la parole de Dieu des réponses aux problèmes. Mais d’y retrouver le souffle qui nous permettra, ensemble, de trouver des solutions à ces problèmes.

Parmi les souffles il me semble que j’en ai évoqué déjà plusieurs à travers le « lève-toi et marche » ou bien la question à Pierre « et toi m’aimes-tu ? »… Est-ce que nous sommes souvent des appelants auprès des hommes et femmes que nous rencontrons, je pense plus spécialement aux plus jeunes. Les appeler à la vie, à la responsabilité, à l’engagement. C’est-à-dire les prendre au sérieux et prendre le risque qu’avec nous, ils construisent cette terre plus humaine. Prendre le risque aussi qu’ils m’interrogent sur la nature du souffle qui me fait vivre. Peut-être que l’on pourrait souligner d’autres souffles. Tout d’abord, comment regardons-nous le monde ? Très souvent nous le regardons avec beaucoup de pessimisme, d’inquiétude ou de jugement. Je me souviens d’avoir grondé il y a 5 ans notre petite-fille qui avait alors 4 ou 5 ans. Elle me regarda et me dit d’une manière véhémente « Tu n’es pas sympa (je m’attendais à des invectives beaucoup plus virulentes). Tu me regardes avec ta tête ».
Trop souvent nous regardons le monde avec notre tête. Nous oublions, et c’est cela le souffle, de regarder avec le cœur. Non pas le sentimentalisme affectif passager et qui ne construit rien. Non, avec le cœur qui dit à l’autre sa capacité à vivre, à construire, à aimer, à être aimé.

Oui c’est partager un souffle que de dire à ce monde : je te regarde avec le cœur, avec la sympathie qui est celle des enfants d’une même famille et, pour les croyants, d’un même père.

Enfin et à propos des souffles, il me semblait important de dire qu’en ce temps de mondialisation c’est-à-dire de l’interdépendance culturelle, religieuse, matérielle, financière et autre, et en même temps un temps d’immense diversité, les communautés de croyants sont invitées au partage des souffles, à l’alliance des souffles. Cela nous bouscule dans notre propriété de la Vérité. Cela nous déstabilise car nous ne savons pas toujours répondre de l’espérance qui est en nous. Cela peut également nous interroger car la proposition de l’autre peut être séduisante. Et pourquoi pas ? Oui partager les souffles, partager les sources c’est sans doute le défi, le vrai défi profond, du dialogue interreligieux. D’une manière plus large c’est le défi du débat, de la rencontre. C’est le défi des états généraux du christianisme. Et comme je le disais tout à l’heure c’est en confiance que nous pouvons relever ce défi.

Entretien

Guy Aurenche : "Être chrétien, c'est choisir le matin"

interview par Elisabeth Marshall
Créé le 27/10/2011 / modifié le 27/10/2011 à 12h27

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