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Qui est Marie ?

Née sans péché, vierge mère, pas morte comme tout le monde mais enlevée au ciel, Marie est-elle un modèle inimitable ?

 

théologie

Qui est Marie?

Le mois de mai est traditionnellement le mois de Marie. Comment vivre une spiritualité mariale dans la simplicité ?  Avec comme point d'accroche, la fidélité à Jésus.

 

 

Statue de la Vierge en haut de la cathédrale d'Avignon. © D. R.

 
Qui est Marie pour les catholiques ?

 

Marie tient une place singulière dans l'Eglise. Comment ne pas comprendre l'attachement filial de millions de croyants à une figure féminine, perçue comme plus proche, plus douce et consolatrice que celle d'un Dieu, fût-il tendre et attentionné ? Marie est celle qui protège, guide, apaise…
 
Au cours des siècles, l'Eglise catholique s'est interrogée sur la place que devait occuper la mère de Jésus dans la vie des croyants. S'appuyant sur les textes des évangiles et la prière des fidèles, elle a donné à Marie un statut et un rôle qui ont pu varier mais qu'il ne faut ni exagérer, ni à l'inverse minimiser ! Marie est appelée Mère de Dieu, mais elle n'est pas une déesse.
 
Elle avant tout une femme qui, parce qu'elle a répondu la première à l'amour total de Dieu, nous guide à faire de même. Figure discrète et silencieuse de l'Evangile, Marie est aussi celle qui conduit à Jésus, apprend à le prier, à entrer peu à peu dans son intimité et à l'aimer.

 

Toujours vierge et pourtant mère

 

L'évangile de Luc raconte que Marie qui était « vierge, fiancée à un homme » reçut la visite d'un ange annonçant la venue d'un enfant par ses paroles : « L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre » Choisie par Dieu pour être la mère de son Fils, Marie est donc devenue mère d'un enfant sans avoir eu de relations sexuelles avec son fiancé. Elle est restée vierge et pourtant a enfanté.
 
Cette virginité, souvent contestée, n'est pas un mépris de la sexualité. Elle signifie que Jésus est bien d'origine divine. La virginité de Marie est un mystère qui s'approfondit dans la prière. Il a fallu à cette jeune fille beaucoup de courage, de foi et une totale disponibilité à l'oeuvre de Dieu, pour devenir mère. En cela, Marie est un modèle pour nous et pour l'Eglise.

 

Mère de Jésus, donc Mère de Dieu

 

En 431 lors du concile d'Ephèse, l'Eglise a affirmé pour la première fois que Marie est également Mère de Dieu puisque Jésus est le Fils de Dieu et Dieu lui-même. Cette expression, Mère de Dieu, ne dit pas que c'est Marie qui a donné à Jésus sa divinité. Mais elle dit que Marie a enfanté celui qui vient de Dieu. C'est en comprenant peu à peu qui était Jésus que les chrétiens ont formulé ce qu'ils comprenaient aussi de Marie. Et ce qu'ils comprenaient les remplissait de vénération

 

 Conçue sans péché

 

Très rapidement les chrétiens ont médité sur la vie de Marie en s'interrogeant sur cette question : comment une femme, marquée comme tout être humain par le péché, le combat intérieur, les faiblesses, les manquements, pouvait concevoir et mette au monde un enfant comme Jésus, porteur de la réalité divine ? Pour répondre à cette question, les paroles de l'Ange à l'Annonciation donnent quelques éléments de réponse : « Réjouis-toi, comblée de grâce » (Lc 1, 28). De cette grâce dont elle est comblée, l'Eglise catholique a compris, au fil des siècles, que Marie avait été conçue par ses parents en étant préservée du péché des hommes : elle est « pleine de grâce » C'est ce qu'on appelle l'Immaculée Conception.
 
Ce dogme a été défini le 8 décembre 1854 par le pape Pie IX. Que Marie ait été préservée du péché ne veut pas dire qu'elle est loin de nous : elle reste une créature de Dieu, elle reste du côté des hommes, elle est avec nous. Mais elle nous indique qu'à sa suite, nous sommes appelés à la sainteté.

 

L'Assomption

 

Comment la vie terrestre de Marie s'est-elle terminée ? La Bible ne dit rien sur ce sujet et les traditions chrétiennes sont diverses. Ce n'est que le 1er novembre 1950 que le pape Pie XII a solennellement défini, après consultation de tous les évêques qui étaient unanimes sur ce point, que « l'Immaculée Mère de Dieu, Marie toujours vierge, après avoir achevé le cours de sa vie terrestre, a été élevée en corps et en âme à la gloire céleste ».
 
L'Assomption signifie que Marie, après sa mort, a été élevée au ciel par Dieu. Première créature humaine à entrer avec son corps et son âme dans la gloire de Dieu, elle préfigure notre destinée. Les chrétiens d'Orient (orthodoxes) parlent eux de la Dormition de Marie, un doux sommeil qui révèle un mystère.

 

Mère de l'Eglise

 

Les premiers chrétiens ont très vite attaché beaucoup de prix à la présence de Marie au pied de la croix de son fils, Jésus. Ils se souviennent de ces paroles alors dites à Jean : « Voici ta mère » (Jn 19, 27). Mais l'expression Mère de l'Eglise n'a vu le jour qu'à la fin du concile Vatican II (en 1963). Le pape Paul VI a alors proclamé Marie Mère de l'Eglise, c'est-à-dire Mère de ses fidèles et de ses pasteurs.

Marie nous aide, nous éclaire, nous guide, nous conduit à Jésus. Parce qu'elle fut sa première disciple, Marie nous apprend à l'écouter et à garder confiance en lui.

 

Que peut-on demander à Marie ?

 

Nous nous adressons à Dieu, nous le prions et c'est lui qui nous exauce… Mais nous pouvons invoquer Marie et les saints, leur demander secours et assistance. Marie est celle qui intercède pour nous auprès de Dieu. Elle lui « porte » nos prières, elle est notre « avocate »On peut aussi demander à Marie la foi, le courage, la force et la douceur, car de tout cela, elle n'a jamais manqué, et nous précède avec douceur sur ce chemin. Enfin, tout simplement, on peut lui demander de nous apprendre à prier et de nous mener à Jésus.

 

Marie a-t-elle eu d'autres enfants après Jésus ?

 

Le concile du Latran consacrera l'expression « toujours vierge » en 649. La tradition catholique n'a jamais interprété à la lettre la mention des frères et soeurs de Jésus dans l'Evangile de Marc (chapitre 6, verset 3), mais au sens large (cousins et autres liens de parenté). Cette affirmation (que ne partagent pas beaucoup de protestants) découle d'une longue méditation de l'Eglise : Marie, mère de Dieu, entièrement consacrée à son Fils unique, ne pouvait pas avoir d'intimité conjugal.

 

Qui est Marie pour les catholiques ? (1)

croire.com

 

Théologie mariale

Marie, un modèle inaccessible ?

Beaucoup s'interrogent sur Marie : née sans péché, vierge mère, pas morte comme tout le monde mais enlevée au ciel, Marie est-elle un modèle inimitable ?

 

 

Que savons-nous de la mère de Jésus ? Presque rien. Les évangiles en parlent très peu. D'où vient alors que la tradition chrétienne lui ait donné une telle place ? En fait, l'Église s'est trouvée affrontée à la question suivante : que fallait-il que soit cette femme pour que le Verbe de Dieu puisse devenir, en elle et par elle, un être humain ? C'est à partir de Jésus que l'on a commencé à réfléchir sur Marie. Par exemple, quand le concile d'Éphèse, en 431, affirme que Marie est "mère de Dieu", c'est pour réfuter l'idée de Nestorius qui prétend que l'enfant Jésus n'est qu'un homme, auquel la divinité ne serait venue s'unir qu'ultérieurement. Ce qui conduit à renier la foi en l'Incarnation.
 
 
Dans son homélie, le pape donne aux familles chrétiennes l'exemple de la famille de Nazareth : « Chacun de nous, comme le pape Paul VI l'avait dit ici, a besoin de revenir à Nazareth, de contempler d'un regard toujours nouveau le silence et l'amour de la sainte Famille, modèle de toute famille chrétienne. »

 

Intérieure à nous tous

 

Pourquoi dire alors que Marie est vierge ? Et si ce qui était dit à propos de la conception virginale de Jésus révélait une vérité cachée en toute conception humaine ? C'est ce que pressentait Boris Pasternak dans Le docteur Jivago : "Il m'a toujours semblé que toute conception est virginale et que ce dogme ne concerne pas seulement la sainte Vierge mais exprime une idée générale sur la maternité." Qu'il y ait intervention masculine ou non, il y a en chaque enfant qui naît quelque chose qui est de l'ordre d'un commencement absolu. En toute mère il y a ce point de virginité, cette disponibilité à recevoir quelque chose qui ne vient d'aucune source humaine déjà là, qui n'emprunte aucun chemin de médiation. C'est "le doigt de Dieu", expression biblique pour signifier l'Esprit, qui crée cet espace vide et en même temps le remplit. Ainsi Marie, en sa virginité, est en quelque sorte intérieure à chacun de nous ; elle est la figure de l'accueil de la Parole créatrice sans laquelle nous ne serions pas. Sans laquelle nous serions privés de toute fécondité, fécondité qui revient toujours à mettre Dieu au monde en faisant grandir l'humanité dans les hommes.

 

Un accueil total de la Parole de Dieu

 

Ce que la tradition et le dogme disent de Marie ne doit pas faire d'elle une créature séparée de nous, étrangère à ce que nous avons à être et à vivre. Une certaine représentation de ses "privilèges" ne doit pas nous faire oublier que, si elle est "bénie entre toutes les femmes", elle est cependant l'une d'elles. Si elle est "bienheureuse", c'est parce qu'elle a cru et qu'elle totalement accueilli la Parole fécondante. Marie est ce point virginal de l'humanité qui accueille Dieu, se laisse créer par Dieu et le met au monde. Nous sommes d'un seul tenant avec elle. Comme elle, Dieu nous fait advenir à l'être, intacts, immaculés. Immaculée conception de Marie et naissance virginale de Jésus se retrouvent dans l'image de la page blanche : absence d'antécédent, commencement absolu. Dieu touche le vide pour nous faire surgir à son image et ressemblance, "icônes du Dieu invisible".

 

Marie n'est pas une déesse

 

Voilà pourquoi Marie ne doit pas être vue comme une sorte de divinité intermédiaire, capable d'accorder des "grâces" (Dieu seul le peut), ou comme un personnage bien placé susceptible d'arracher quelque bienfait à un souverain parcimonieux. Si Marie nous aime, c'est parce que Dieu nous aime. Prions avec Marie, dans son esprit, c'est-à-dire dans la vraie posture de l'humanité vis-à-vis de Dieu, dans la nudité, la pauvreté, l'accueil du oui inaugural. Comme la page blanche avide de recevoir l'inscription de la Parole : "Qu'il me soit fait comme tu as dit". Alors, comme elle, nous pourrons être déclarés bienheureux, être comme elle totalement assumés par Dieu : nous sommes tous appelés et promis à l'Assomption.

Le Pèlerin

 

L'Immaculée Conception

Publiée le 22 févr. 2012 par

En demandant à Marie d'accueillir en elle le Sauveur, Dieu la grâcie du péché. Car pour faire l'acte de foi extraordinaire qui n'a été demandé à aucun autre être humain, Il lui donne une force toute particulière : il la rend ferme dans la foi, en la préservant parfaitement du péché qui trouble la liberté, la confiance en Dieu et en l'autre. C'est le dogme de l'Immaculée Conception promulgué le 8 décembre 1854, par le pape Pie IX.

 

 

 

Le sens de cette fête

"Marie m'aide à comprendre le Christ"

Pour Agnès von Kirchbach, théologienne protestante, le dogme de l'Assomption, dans la sobriété de sa formulation, présente Marie, fille de Sion, comme une figure de l'espérance

 

Comme théologienne protestante, reconnaissez-vous une place particulière à Marie ?

 

Agnès von Kirchbach : Contrairement à ce que pensent beaucoup de catholiques, Marie tient chez les protestants une place telle que dessinée par les Écritures. La piété populaire chez les catholiques s'appuie sur l'Évangile de Luc, les protestants se sentent plus proches de Marc. De tout temps, les croyants ont éprouvé une curiosité biographique, alors que les Écritures nous proposent une lecture spirituelle.

Dans les Évangiles, Marie n'a pas une place salvifique, mais elle est indicateur, elle nous aide à accéder au mystère du Christ. Marie est une mère qui accède à la foi, et passe par un cheminement particulier à travers son fils. Jean ne la nomme que comme "mère de Jésus". C'est comme mère qu'elle se met en situation de disciple. Elle est celle qui accueille son fils, accepte son cheminement, pourtant incompréhensible pour elle.

Dans le Magnificat, Marie assume toutes les promesses de l'Ancien Testament. Elle s'est située pour pouvoir accueillir, en sujet, l'alliance à accomplir.

Marie m'aide ainsi à comprendre le mystère du Christ, mais pas plus que Pierre, André ou Paul. Je ne peux lui attribuer une place particulière, qui la mettrait à distance des autres. D'ailleurs, Marie a été évangélisée par les disciples.

 

 

Pouvez-vous accepter l'affirmation du dogme de l'Assomption ?

 

Toute formulation dogmatique qui se situe en dehors de l'unité de l'Église est une nouvelle blessure sur le chemin de la réconciliation entre chrétiens. Et en cela, les protestants ont été profondément attristés par les déclarations de 1950.

Mais le dogme, dans sa formulation, présente une sobriété étonnante. Il ne dit pas que Marie n'est pas morte, et n'introduit donc pas une fausse idée d'immortalité. Marie n'a pas connu une autre destinée humaine que nous. Dire que Marie a été accueillie corps et âme, comme l'affirme le dogme, c'est prendre Marie dans sa réalité contingente, physique, incarnée.

L'Assomption de Marie nous montre que la limite physique n'est pas une malédiction, mais le lieu où la grâce nous touche. La reprise dans une gloire future ne dilue pas la réalité limitée de notre existence.

 

 

Comment ce dogme peut-il rejoindre quelque chose de votre propre foi ?

 

Il rejoint une dimension d'espérance. L'affirmation que la mort est réelle, que la résurrection est réelle, au-delà du Christ. Marie prend en effet une figure collective, "fille de Sion", dans le prolongement de l'Ancien Testament.

Marie nous est proposée comme figure de croyant. Lorsque le dogme parle de "vie céleste", il parle de nous tous, Église, qui seront accueillis.

 

 

Prier avec Marie

La prière à Marie de Francis Jamme

Le fameux texte qui a inspiré Brassens


Par le petit garçon qui meurt près de sa mère
 
tandis que des enfants s'amusent au parterre
 
et par l'oiseau blessé qui ne sait pas comment
 
son aile tout à coup s'ensanglante et descend,
 
par la soif et la faim et le délire ardent :
 
Je vous salue, Marie.
 
Par les quatre horizons qui crucifient le monde,
 
par tous ceux dont la chair se déchire ou succombe,
 
par tous ceux qui sont sans pieds,
 
par ceux qui sont sans mains
 
et par le juste mis au rang des assassins :
 
Je vous salue Marie.

 

 

Vous avez dit "Immaculée Conception" ?

 

 


Ajoutée par le  7 déc. 2011

Une minute pour dire le mystère de l'Immaculée Conception ? C'est le défi relevé par ce prêtre. Ecoutez bien ! Une vidéo de L. Jarneau pour le site http://www.lourdes-france.org

 

Capture d’écran 2012-05-10 à 09.15.42Marie

Apparitions mariales : mode d'emploi

Quelques repères d'Eglise pour se rapporter de manière juste aux apparitions mariales et à l'attrait, voire engouement, qu'elles peuvent susciter chez les fidèle

 

Qui reconnaît les vraies des fausses apparitions de Marie ?

C'est l'Eglise catholique qui engage sa responsabilité en reconnaissant telle ou telle apparition. Elle le fait après de longues enquêtes très minutieuses. C'est l'évêque du diocèse où ont lieu les apparitions qui se prononce.

 

Quatre critères guident son discernement ?

La conformité du message avec la Sainte Ecriture
La communion avec l'Eglise
La cohérence entre messagers et message
Les fruits spirituels de conversion.

Sur plus de 100 prétendues apparitions de la Vierge Marie au cours du XXème siècle, l'Eglise catholique n'en a retenu que trois : Fatima (1917), Beauraing (1932) et Banneux (1933). Il y a également l'Ile Bouchard avec le pélerinage à "Notre-Dame de la prière" mais, pour l'instant, le caractère surnaturel des apparitions de 1949 n'est pas reconnu. L'Eglise est donc plus que prudente.

 

Est-on obligé de croire à ces apparitions ?

Non, les apparitions ne sont pas objets de foi. Chacun est libre de croire ou non aux apparitions que celles-ci soient reconnues ou non par l'Eglise.

En effet, les apparitions n'ont pas pour rôle de fonder la foi, mais de la servir (cette expression provient du document élaboré par le "Groupe des Dombes", groupe œcuménique, sur Marie, tome 2, n° 311).

 

Quelles sont les principales apparitions reconnues ?

Voici quelques apparitions à retenir, qui sont souvent en lien avec des événements importants:
 
la Médaille Miraculeuse (Paris, rue du Bac): 1830, la Salette: 1846, Lourdes: 1858, Pontmain: 1871, Pellevoisin: 1876, Fatima: 1917, Beauraing: 1932, Banneux: 1933...

 

Peut-on aller en pèlerinage en ces lieux et sanctuaires?

Bien sûr, en sachant que le but, c'est de creuser le message en vue de la conversion et d'une vie toujours plus conforme à l'Evangile.

 

Et les apparitions non reconnues ?

Pour plusieurs apparitions l'Église s'est prononcée en ne reconnaissant pas la véracité de ce que disaient les prétendus "voyants". Ces décisions ne sont pas prises à la légère. Elles sont prise après plusieurs années d'enquête avec des médecins, des psychologues, des théologiens.Parmi ces prétendues apparitions il y a  Kérizinen (en Bretagne), San Damiano (en Italie), Garabandal (en Espagne).

Pour beaucoup d'autre l'enquête est encore en cours comme pour les apparitions de Medjugorje (en Croatie).

La sagesse consiste à entendre ce passage de l'Evangile : "Qui vous écoute m'écoute, qui vous rejette me rejette. Et qui me rejette, rejette Celui qui m'a envoyé" (Luc 10, 16).

L'attitude concrète qu'il convient d'avoir vis à vis des apparitions non reconnues, c'est celle de l'obéissance et de la prudence, dans l'humilité et la confiance envers l'Église qui parle par l'évêque du lieu et par Rome.

C'est aussi important d'être en communion et en charité envers les "pour" et envers les "contre" dans un esprit de recherche pour savoir ce que veut le Seigneur. Rappelons-nous la parole de Jésus (Mt 12, 39) à ceux qui lui demandaient un signe: "Génération mauvaise et adultère!... De signe, il ne lui sera donné que celui du prophète Jonas" c'est-à-dire celui du Fils de l'homme qui ressuscitera trois jours après sa mort.

La conclusion s'impose: une saine dévotion mariale donne fécondité à la vie chrétienne, dans l'Église Corps du Christ.

 

Les apparitions ne révèlent-elles pas de nouveaux messages pour notre monde ?

Non. Aucune apparition ne peut apporter quelque chose de "nouveau" par rapport à tout ce qui a été dit et annoncé dans la Bible. Les apparitions ne révèlent rien de neuf : elles ne font que nous renvoyer au message de l'Evangile, manifestant ainsi que notre conversion à la Bonne Nouvelle n'est jamais terminée.

 

Mais n'y a-t-il aucun scoop à attendre des apparitions ?

Saint Jean-de-la-Croix a eu des paroles très nettes sur ce sujet :

"Dès lors qu'il nous a donné son Fils, qui est sa Parole, Dieu n'a pas d'autre parole à nous donner. Il nous a tout dit à la fois et d'un seul coup en cette seule Parole (...); car ce qu'il disait par parties aux prophètes, Il l'a dit tout entier dans son Fils (...). Voilà pourquoi celui qui voudrait maintenant l'interroger, ou désirerait une vision ou une révélation, non seulement ferait une folie, mais ferait injure à Dieu, en ne jetant pas les yeux uniquement sur le Christ, sans chercher autre chose en quelque nouveauté." (saint Jean-de-la-Croix, Montée au Carmel)

Ces quelques repères s'inspirent largement d'un article du Père Emile Chartron, du dioicèse de Luçon, publié dans le revue diocésaine de Luçon en octobre 2003.

 

 

Prier avec Marie

Capture-d-ecran-2012-05-10-a-09.05.25.png La prière de saint Bernard

Marie, illumine le monde

 

En la suivant, on ne dévie pas.
 
En la priant, on ne désespère pas.
 
En pensant à elle, on ne se trompe pas.
 
Si elle te tient par la main, tu ne tomberas pas.
 
Si elle te protège, tu ne craindras pas.
 
Si elle est avec toi, tu es sûr d'arriver au but.
 
 
Marie est cette noble étoile dont les rayons illuminent le monde entier, dont la splendeur brille dans les cieux et pénètre les enfers.
 
Elle illumine le monde et échauffe les âmes.
 
Elle enflamme les vertus et consume les vices.
 
Elle brille par ses mérites et éclaire par ses exemples.
 
Ô toi qui te vois ballotté au milieu des tempêtes, ne détourne pas les yeux de l'éclat de cet astre si tu ne veux pas sombrer.
 
 
Si les vents de la tentation s'élèvent, si tu rencontres les récifs des tribulations, regarde l'étoile, invoque Marie.
 
Si tu es submergé par l'orgueil, l'ambition, le dénigrement et la jalousie, regarde l'étoile, crie Marie.
 
Si la colère, l'avarice ou les fantasmes de la chair secouent le navire de ton esprit, regarde Marie.
 
Si, accablé par l'énormité de tes crimes, confus de la laideur de ta conscience, effrayé par l'horreur du jugement, tu commences à t'enfoncer dans le gouffre de la tristesse, dans l'abîme du désespoir, pense à Marie.
 
Que son nom ne quitte pas tes lèvres, qu'il ne quitte pas ton coeur et pour obtenir la faveur de ses prières, n'oublie pas les exemples de sa vie.

Saint Bernard
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Le mystère de la mère de Dieu

La virginité perpétuelle de Marie

A propos du livre de Jacques Duquesne, le commentaire du P. Bernard Seboüé, théologien

 

La virginité perpétuelle de Marie n'est évidemment pas du même ordre que celle du Christ et n'a pas la même importance au regard du mystère. Dans l'ordre de la foi elle exprime le don complet et exclusif de la personne de la Vierge Marie à son fils. Mère virginale de Dieu, Marie demeure une Mère toujours vierge. Soyons sérieux: s'il était avéré que Marie ait été mère de famille nombreuse, la liturgie millénaire de l'Église pourrait-elle continuer à la célébrer comme «vierge» et «toujours vierge»? Duquesne estime également qu'«on ne peut à la fois louer le "oui" de Marie à Gabriel et croire en l'Immaculée Conception» (p. 34). Mais alors le oui de Jésus à son Père jusqu'à la mort de la croix serait-il aussi sans valeur, puisque Jésus n'a pas participé à notre péché? Est-ce de l'acrobatie intellectuelle de dire cela?

 

La foi chrétienne est «mystère», c'est-à-dire qu'elle nous annonce l'intervention transcendante de Dieu dans notre monde. Avec l'incarnation et la résurrection, il se passe une rencontre entre Dieu et notre humanité. Cette rencontre est une initiative de Dieu, gratuite et irreprésentable de son côté, mais elle intervient dans notre espace-temps et à partir de ce moment elle est l'objet de toute la recherche humaine. Mais l'instant de la rencontre, analysable dans son après pour l'incarnation ou dans son avant pour la résurrection, ne l'est plus dans son côté divin qui nous reste inaccessible. C'est pourquoi il y a aussi des «mystères de Marie», selon une expression d'Yves de Montcheuil, car Marie touche de très près au mystère du Christ. Nos générations accepteraient encore le discours de la foi, mais à condition qu'il ne vienne surtout pas toucher nos réalités empiriques. Ici, chasse gardée! Quand Dieu se fait proche de l'homme dé manière bouleversante, notre monde l'accuse d'une sorte de promiscuité.

 

Disons pour terminer que le livre de Jacques Duquesne est un évangile apocryphe de Marie. Des évangiles apocryphes, il a le côté touchant qui cherche à boucher les trous des récits évangéliques. Je sais que J. Duquesne se fait l'écho de questions que se posent beaucoup de catholiques aujourd'hui et je suis persuadé que tous ces points ont besoin d'un enseignement plus élaboré pour répondre à leurs difficultés de croire. Mais Duquesne y apporte des solutions trop faciles, trop conformes à nos idéologies pour qu'elles puissent être justes.

Bernard Sesboüé
 
Marie, ce que dit la foi, Bayard 2004, P. 11-22.

 

 

 

 

Prier avec Marie

 


Une prière de Jean-Paul Hoch

Poètes et mystiques, ils ont chanté Marie. Laissez votre prière épouser la leur.

 

Quand vient pour nous
 
l'heure de la décision
 
Marie de l'Annonciation,
 
aide-nous à dire "oui".
 
Quand vient pour nous
 
l'heure du départ,
 
Marie d'Égypte,
 
épouse de Joseph,
 
allume en nous l'espérance.
 
Quand vient pour nous l'heure
 
de l'incompréhension,
 
Marie de Jérusalem,
 
creuse en nous la patience.
 
Quand vient pour nous l'heure
 
de l'intervention,
 
Marie de Cana,
 
donne-nous le courage
 
de l'humble parole.
 
Quand vient pour nous l'heure
 
de la souffrance,
 
Marie du Golgotha,
 
fais-nous rester aux pieds de ceux
 
en qui souffre ton Fils.
 
Quand vient pour nous l'heure
 
de l'attente,
 
Marie du Cénacle,
 
inspire-nous notre commune prière.
 
Et chaque jour, quand sonne pour
 
nous l'heure joyeuse du service,
 
Marie de Nazareth,
 
Marie des monts de Juda,
 
mets en nous ton c?ur
 
de servante.
 
Jusqu'au dernier jour où,
 
prenant ta main,
 
Marie de l'Assomption,
 
nous nous endormirons,
 
dans l'attente du jour
 
de notre résurrection.

 

Jean-Paul Hoch

 

 

 

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