Horton de Steve Martino
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Horton
de Steve Martino
Date de sortie : 2008-04-02
Public : Tous
- Guide films
- 22/01/2009
Horton
Quand on pense film d'animation en 3D, on pense Disney-Pixar ou Dream-Works. Mais il faut se rappeler qu'il y a un outsider sérieux, les studios Blue Sky de la Fox. Après la réussite des deux volets...
Résumé
L'éléphant Horton entend un grain de poussière crier à l'aide et découvre dessus toute une cité d'êtres minuscules,
les Zous, qu'il décide d'aider coûte que coûte.
Notre avis
Quand on pense film d'animation en 3D, on pense Disney-Pixar ou Dream-Works. Mais il faut se rappeler qu'il y a un outsider sérieux, les studios Blue Sky de la Fox. Après la réussite des deux volets de L'âge de glace, hilarants, et de Robots, novateur, voici une nouvelle promesse de succès avec l'arrivée d'Horton. Ce pachyderme jovial et sympathique
est sorti de l'imagination débridée du Dr Seuss, un auteur célèbre dans le monde anglo-saxon, déjà adapté au cinéma pour Le Grinch ou Le Chat chapeauté. Il a publié l'histoire d'Horton en 1954, et c'est peu dire que son univers clownesque et «nonsensique» s'exprime mieux dans un film d'animation que dans le cinéma classique.Horton et les autres animaux de la jungle y manifestent un anthropomorphisme allègre qui permet plus d'expressivité des «visages» qu'on ne l'avait jamais risqué. Conduit dans des aventures plus cocasses les unes que les autres, le gentil Horton n'a pas de peine à déclencher les rires, des enfants comme de leurs parents qui, sans être les premiers destinataires, ne sont jamais laissés pour compte. Il y a une morale comme d'usage dans le cinéma enfantin hollywoodien, et qui parle une fois de plus de l'acceptation des différences, mais avec une nuance moins politiquement correcte cette fois : «Une personne est une personne, même toute petite». Horton l'énonce à propos des Zous , mais qui ne voit qu'on peut facilement l'étendre
Si, sur le plan technique, Horton est assez loin de la finesse et de la richesse visuelles d'un Ratatouille, il mérite en revanche tous les éloges pour l'humour et le ton. Les voix des personnages y font beaucoup.
En anglais, c'est le caustique Jim Carrey qui est Horton, en France c'est notre Dany Boon national, et ça lui va bien.
Pour chûr.
Édouard Huber