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Actualités


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Liturgie

 

 

1ère lecture : Genèse 18, 1-10a

L’hospitalité

Nous avons ici une description très réaliste des us et coutumes de l’hospitalité orientale traditionnelle, généreuse et plantureuse. Dans l’Orient ancien, l’hospitalité est un devoir, même envers les mendiants ou les esclaves. L’étranger, protégé par les dieux, est sacré, inviolable. Idée sous-jacente : l’hôte de passage est peut-être un dieu ou un messager de Dieu. L’hospitalité est accordée sans discrimination : elle abolit toute distinction entre les diverses catégories d’étrangers.
L’Orient reçoit pour le plaisir. Les distractions sont trop rares pour que l’arrivée d’un hôte ne soit pas une fête ! Mais pour que l’hospitalité ne se transforme pas en corvée, le privilège de l’hôte durait au plus trois jours et quatre heures ! Après quoi, l’étranger de passage devait prendre sa part de travail.
Chez les juifs, l’hôte occasionnel rappelle qu’Israël aussi a été étranger en Egypte.

 

2è lecture : Colossiens 2, 24-28

Le mystère

En Grèce, on appelait « mystères » les rites d’initiation qui devaient rester secrets, comme les mystères d’Eleusis, révélés aux seuls adeptes. Au début de l’ère chrétienne, ces religions à mystères, d’origine orientale, se multiplient.
Pour Paul, le mystère, ce n’est pas tel ou tel secret particulier et sa révélation, mais c’est l’ensemble du plan divin du salut, à savoir l’incarnation de Jésus parmi les hommes, sa mort, sa résurrection, et l’attente du retour du Christ. Et Paul se sent investi de la mission de révéler toute la profondeur de ce mystère. Il ne s’agit plus d’un pluriel, pour désigner les différents aspects du plan de Dieu, mais du mystère, qui est Jésus en personne, son incarnation parmi nous.


Evangile : Luc 10, 38-42

Chez Marthe, à Béthanie

Marthe, dit Luc, était sœur de Marie. Jean précise que Marthe est aussi la sœur de Lazare, celui que Jésus a éveillé du tombeau. Tous trois vivaient à Béthanie, à trois kilométriques à l’est de Jérusalem.
Marthe devait être plus âgée que sa sœur Marie, puisqu’il est dit qu’elle reçut Jésus dans « sa » maison. C’est en tout cas elle qui joue le rôle de maîtresse de maison. Son caractère affairé peut parfaitement découler de cette responsabilité : elle veut que tout soit impeccable, pour son honneur de maîtresse de maison, pour faire pleinement honneur à Jésus et peut-être aussi pour que toutes les prescriptions de la loi juives soient observées.
Béthanie apparaît comme un lieu où Jésus faisait halte volontiers quand il se rendait à Jérusalem. C’est là qu’il prend un repas chez Simon le pharisien et qu’il est oint de parfum par une femme. Il est clair que l’accueil de Jésus par Marthe et Marie (et sans doute Lazare) lui plaisait. On a pu parler des « week-ends » de Jésus à Béthanie : un moment de repos dans la vie stressante de « l’équipe de Jésus ».

Choisir la meilleure part
La perspective de Jésus n’est pas de déprécier l’action de Marthe ni de faire l’éloge du farniente : ce n’est pas le fait de ne pas travailler qui a de la valeur chez Marie, mais le fait qu’elle prend le temps d’écouter et d’entrer en relation.
On a voulu y voir l’opposition de deux styles de vie : l’action pour les laïcs et le clergé séculier ; la contemplation pour les religieux –qui auraient ainsi choisi la meilleure part, même si, dit-on avec quelque embarras, les deux formes sont nécessaires.
C’est une lecture un peu courte ! Il n’y a pas à opposer l’action à la contemplation. Mais à être conscient qu’il existe une hiérarchie de valeurs entre nos comportements : certaines préoccupations nous lestent trop lourdement, au point de nous rendre inattentifs à l’essentiel. A nous de choisir la meilleure part, celle qui privilégie la qualité des relations et l’écoute de la Parole.  

 Une seule chose est nécessaire !
A    C’est quand même un peu facile d’être assise comme Marie, plutôt que de travailler comme Marthe ! Qu’est-ce que Jésus encourage ainsi, quand il rabroue Marthe et lui dit qu’une seule chose est nécessaire ?

N    A ton avis ?

A   Il doit trouver que Marthe en fait trop. Je ne sais pas, moi ! Peut-être qu’il pense qu’un seul plat suffit. Il est frugal !

N   C’est un peu court comme explication, non ?

A   Alors c’est peut-être une façon de recentrer sur les priorités, de rappeler que si on reçoit quelqu’un, c’est d’abord pour établir une relation avec lui. Parce que recevoir n’est pas une fin, mais un moyen. Et qu’un bon repas sans échange profond est décevant. Ce qu’aurait compris Marie qui privilégie l’écoute à l’activisme de sa sœur. Cette analyse te convient mieux ?

N   Bien sûr. Et si on passe au plan spirituel, on comprend que la seule chose nécessaire pour le disciple de Jésus, la seule chose qui nourrisse, c’est d’écouter la parole de Jésus. La laisser pénétrer au plus profond. Notre force est là, d’abord, dans cette écoute attentive.

A   Qui ne nous empêche pas d’agir.

N   Au contraire !

 

Prions :

Aujourd’hui, Seigneur Jésus, ce sont deux sœurs qui t’ont reçu avec joie. L’une dans sa maison, l’autre dans son cœur. Nous aussi, nous venons de t’accueillir avec joie dans notre maison, dans notre cœur.
Ta présence envahit notre demeure. Nous sommes à ton service, nous sommes à ton écoute. A Béthanie, tu es venu, plusieurs fois, comme un ami. Ton Esprit nous l’assure : tu viens aussi chez nous en ami. N’est-ce pas ta Parole : « Si quelqu’un ouvre sa porte, mon Père l’aimera, et nous viendrons partager son repas » ?
Oui, nous te louons et nous te bénissons, toi, notre ami.

 

                                                                (tiré du Semainier chrétien 2009-2010) 

 

 

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