Quel mot plus indiqué pour la fête de ce jour ! Nous rendons grâce pour tous ceux et celles dont la vie imprégnée d’Evangile fait encore signe aujourd’hui. Nous englobons dans cette reconnaissance les saints connus et inconnus, membres de l’Eglise ou simplement appartenant à l’humanité. C’est la grande fête de l’espérance car si des hommes et des femmes sont parvenus à briller comme des lumières dans les ténèbres du monde, l’humanité peut garder confiance. La vie féconde des saints anime encore notre humanité. Décédés mais vivants dans le Christ ressuscité, ils restent solidaires de toute l’humanité devenant corps du Christ, royaume de Dieu.

Les saints !

Chacun à sa façon et en son temps a vécu l’Evangile, s’est laissé guider par l’Esprit du Christ. Leurs vies réelles ou amplifiées, enjolivées pour édifier, sont parfois cocasses ou même franchement rocambolesques. Mais ils ont été  eux-mêmes dans leur attachement au Christ.  Admirables… ! Sont-ils pour autant imitables ? On l’a cru trop souvent. Mais chacun de nous ne doit-il pas trouver son propre chemin de sainteté ? S’il est un message des saints n’est-ce pas celui d’aller comme eux, mais chacun par son propre chemin, jusqu’à la ressemblance avec le Christ. Non pas reproduire leur façon de faire, ou vouloir les imiter dans leur marche concrète mais se laisser stimuler par leur élan envers le Christ. Car il n’est au sens fort d’autre saint que Le Christ.