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Dimanche 26 Juillet 2015   - 17ème Dimanche T.O. (B)
Dimanche 26 Juillet 2015   - 17ème Dimanche T.O. (B)

2 Rois 4,42-44
Psaume 144
Ephésiens 4,1-6
Jean 6,1-15

Convives de Dieu...

Parole du Christ :«Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif.»

Devant les grands problèmes humains, la «faim», la «paix», la «justice», nous refaisons toujours la même réponse : «Qu’y pouvons-nous ? Cela nous dépasse».

Effectivement, je ne peux pas, seul, résoudre l’ensemble du problème. Mais, suis-je dispensé, pour cela, de faire au moins un geste en direction de ce qui est nécessaire ? Suis-je dispensé de rejoindre les groupes ou associations qui travaillent déjà à résoudre ces problèmes ?


Il est remarquable, en tout cas, que Jésus, ce jour-là, n’a pas voulu faire une sorte d’acte créateur «à partir de rien» (et il en était capable, après tout !). Il a pris des aliments préparés et fabriqués par des hommes. Et cela nous rappelle que Dieu, habituellement, ne nous remplace pas. Par ailleurs, une autre condition indispensable à la multiplication des pains, c’est que ce jeune garçon accepte de donner ce qu’il avait pour lui tout seul au départ.


Par ces détails, le Dieu de Jésus-Christ nous interpelle aujourd’hui Il arrive que les hommes accusent Dieu de la «faim» qui tenaille les deux tiers de l’humanité. Jésus nous renvoie à notre responsabilité. Dieu ne se substitue pas normalement à sa créature. Nous appartenons au monde occidental, dont les supermarchés regorgent de nourritures. Et nous continuons à stocker, à amasser, à nous plaindre. Et nous continuons à réclamer la spirale sans fin du confort, l’accroissement des revenus et des profits. Et nous refusons l’éventail des salaires qui se resserre pour diminuer la fortune des privilégiés et augmenter celle des défavorisés..

On pourrait paraphraser ce récit évangélique en disant : «Il était une fois un jeune garçon qui avait cinq pains et deux poissons, alors que cinq mille personnes n’avaient rien à manger. Il garda pour lui tout seul ses cinq misérables petits pains, et alla les manger à l’écart de la foule en cachette.» Le pire c’est que nous, nous ne mangeons pas en cachette. Les affamés du monde savent, aujourd’hui, que nous n’avons jamais faim.

Noël QUESSON ( Ed. Droguet et Ardent -1981)

Dimanche 26 Juillet 2015   - 17ème Dimanche T.O. (B)

"Le Seigneur part de la faim des hommes pour leur donner faim de Lui."

Voici une quinzaine d'années des amis reviennent du nord Cameroun avec trois beaux épis de mil offerts lors de la fête des récoltes. Mais cette année-là ce fut un bien piètre récolte, moins du tiers de ce qui est habituellement nécessaire pour survivre.

Les amis reviennent avec cette question lancinante, impossible à taire : "Où pourrions-nous acheter du mil pour qu'ils aient à manger ?". Il fallait bien se rendre à l'évidence, les maigres ressources d' association, de paroisse, n'y suffiraient pas. Mais, dans l'évangile ne lit-on pas qu'un jeune garçon avait bien cinq pains d'orge et deux poissons. Les quelques épis étaient notre peu disponible, un peu qui aurait permis d'acheter de quoi nourrir cent personnes quant il en eut fallu pour cinquante mille.

Une mobilisation inattendue de l'association amie dépassa de très loin toutes les espérances. Si cette contribution atténua la famine, ce furent le courage et la force que cette mobilisation communiquèrent sur place au-delà de la survie, qui se révélèrent essentiels.

Cette aide qui anticipait la famine, cassa les surenchères, permit la mise en place de coopératives, ouvrit un avenir qui respectait la fierté et la dignité de chacun.

L'association découvrit aussi qu'elle pouvait encore mobiliser, qu'elle était capable de fraternité et que cette fraternité se mesure dans la durée. Les deux communautés si éloignées par la distance et la culture se trouvèrent en communion. Elles faisaient ensemble leurs premiers pas.

Cette expérience concrète permet de méditer pendant ce temps d'été les textes de ce jour.

Claude Cosnard (Fiches dominicales 17ème dimanche du T.O. B)

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