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Le Jour du Seigneur du Jeudi 30 avril 2015

mercredi 29 avril 2015 - 03:13

Comme si c’était la première fois

Catégorie : Point de vue

Fr. Philippe Jaillot o.p. |

« C’est à Antioche que, pour la première fois, les disciples reçurent le nom de ‘chrétiens’ », dit le Livre des Actes des Apôtres (11, 19-26) que la liturgie catholique nous fait lire pendant ce temps pascal. Et cette affirmation passe par l’annonce d’une Bonne Nouvelle que le texte résume ainsi : « Jésus est le Seigneur » (Ac 11, 20). Qu’entendent-ils ainsi ? Sauveur, Celui en qui nous pouvons mettre notre confiance, Celui qui seul peut nous promettre la Vie, Celui qui est notre force face à l’adversité…

La formule semble très solennelle : « pour la première fois, les disciples reçurent le nom de chrétiens ». Mais ce n’est pas moins solennel, aujourd’hui, d’assumer le nom de « chrétien ». Jusqu’où les disciples du Christ d’aujourd’hui acceptent-ils de revêtir ce nom ? Car ce n’est pas un titre honorifique ni une identité parmi d’autres. Ce qui se manifeste dans le nom de « chrétien », c’est la victoire de Dieu en nous et en notre monde. C’est la résurrection du Christ qui promet la nôtre et sa divinité qui met l’être humain sur un chemin de dignité. Et cette dignité a un prix, puisqu’hier comme aujourd’hui, ceux qui croient au Christ savent qu’ils peuvent aller parfois jusqu'à risquer leur vie face à ceux qui ne veulent pas reconnaître que Dieu nous sauve en son Fils Jésus.

En Orient et en divers lieux de persécutions, les chrétiens savent douloureusement que c’est un acte solennel d’assumer le nom de « chrétien ». Apprendre que des églises de la région parisienne ont été visées par des projets d’attaque au moment de la messe fait mesurer une petite part de l’engagement que cela représente pour ces chrétiens d’Orient de dire : « Je suis chrétien ».

Dimanche dernier, le Jour du Seigneur était à côté de Manille pour découvrir la foi chrétienne des Philippins. Ce fut un beau moment qui m’a stimulé dans ma propre foi. Sur la paroisse où nous étions, à Caloocan City, j’ai vu comment les fidèles de tous âges exprimaient leur foi dans une piété inscrite dans le corps. A la fin de la messe, après que tous eurent répondu en tagalog : « Nous rendons grâce à Dieu », des applaudissements se sont élevés. L’assemblée joignait le geste à la parole. Ce n’est pas la messe qu’ils applaudissaient, comme si c’était un spectacle. Ce n’était pas non plus les prêtres ou l’équipe du Jour du Seigneur. C’était le Dieu de Jésus Christ. Et ils font cela à chaque messe. Puis tous sont venus vers les prêtres pour leur demander une autre bénédiction : ils viennent prendre sa main pour la poser sur leur tête, cette main qui a touché le Christ en son eucharistie. La foi rentre par le corps et se dit par le corps, et les chrétiens des Philippines ont témoigné de cela de façon étonnante.

Cette expression de la piété, qui est une disposition en nous qui cherche à nous approcher au plus près de Dieu, existe en Europe aussi. Et la messe à Paris, dimanche prochain, à Notre-Dame des Victoires, en témoignera. Cette basilique recevra les reliques de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. Venez voir la ferveur de bien des fidèles qui veulent vivre de tout leur cœur et de tout leur corps la rencontre avec celui qu’ils reconnaissent comme leur Sauveur ! Ils approchent leur Sauveur par le relais des saints, ceux qui se sont donnés à lui et sont reconnus pour leur joie d’être proches de Dieu. La piété des Philippins ou des pèlerins de Notre-Dame des Victoires rappelle que dire : « Je suis chrétien » est un véritable engagement du corps. Le martyre des chrétiens persécutés l’est aussi, à plus forte raison.

Mais dire : « Je suis chrétien », c’est aussi un engagement dans ce que la société vit d’injuste, d’indigne et de destructeur de la vie des êtres humains. C’est un engagement contre une vision de l’homme ramenée à nos intérêts personnels. La semaine dernière, une pétition a circulé face à l’horreur de voir périr en mer des milliers de réfugiés. C’est une initiative chrétienne du Réseau Jésuite des Réfugiés. Reconnaître : « Je suis chrétien » suppose de se mettre inlassablement au service d’un monde traversé de souffrances et de se dépenser au service de l’Eglise du Christ qui rappelle l’espérance, contre vents et marées.

Sous diverses façons d’être, d’agir et de témoigner, puissions-nous chaque jour accepter de recevoir le nom de « chrétien » comme si c’était la première fois !

Auprès des enfants de Manille

Grâce à l’association fondée par le père Matthieu Dauchez, les enfants des rues de Manille quittent leurs habitudes de survie pour vivre à nouveau et retrouver des rêves pour l’avenir.

Jeune prêtre de Versailles, le père Matthieu Dauchez a décidé de venir en aide aux enfants des rues de Manille. Venu comme coopérant, il est aujourd’hui prêtre du diocèse de Manille et dirige depuis 2011 la fondation Anak-TNK. Avec le programme nutrition et santé, scolarisation, le P. Matthieu vient en aide aux enfants les plus démunis et à leurs parents qui vivent dans un bidonville du tri des déchets de la décharge. La fondation Anak-TNK s'occupe aussi des enfants des rues qui se droguent et se prostituent. Elle les accueillent dans des centres où ils retrouvent leur vie d'enfant avec des rêves pour l'avenir.

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Jean XXIII et Jean-Paul II, deux Papes surprenants

Il y a un an, le 27 avril 2014, Jean-Paul II et Jean XXIII étaient canonisés. Ces deux papes ont comme point commun d’avoir tous les deux surpris, étonné et bousculé.

Dimanche 27 avril 2014, le pape François a canonisé Jean XXIII et Jean-Paul II, deux papes qui ont chacun à leur manière marqué l'Histoire. En quoi ont-ils surpris, étonné, bousculé dès leur élection et pendant tout leur pontificat ?
Quatre personnalités en analysent les plus importants temps forts : Christine Pedotti, rédactrice en chef Témoignage chrétien et auteur de La bataille du Vatican ; Etienne Fouilloux, historien ; Bernard Lecomte, biographe de Jean-Paul II ; Jean-Marie Guénois, rédacteur en chef adjoint Le Figaro, ancien correspondant au Vatican

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Pierre de Grauw, la Parole sculptée

Féru de philosophie et de théologie, Pierre de Grauw est un artiste dont l’œuvre dont l’œuvre tourne autour de la « parole et du silence, du plein et du vide, de la fragilité de l’homme et de sa force ».

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Thérèse de Lisieux : la voie directe à Dieu

Dimanche 3 mai, nous célébrerons la messe à Notre-Dame des Victoires, où l’on vénère particulièrement sainte Thérèse de Lisieux mais aussi ses parents qui seront bientôt canonisés.

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