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20 MARS 2014
— VAUCLAIR PATRICK
Au Sud Soudan, la vie paisible d'une petite fille de 7 ans se transforme en cauchemar. Résistant à l'islamisation forcée, son père est jeté en prison et torturé jusqu'à ce que mort s'en suive. Pour échapper aux terreurs de la guerre, Naomi s'enfuit à travers la forêt, emportée par une foule en panique. Commence alors une longue épopée. Seule, sans papier, sans point de chute, alors qu'elle n’a pas encore 14 ans, Naomi se sent tomber dans un puits sans fond. Elle est recueillie par un homme qui l'oblige à se convertir à l'slam, et la viole à maintes reprises.

Comment échapper à cet esclavage ? Après 10 années d'errance à travers l'Arabie Saoudite, le Yémen, la Syrie et la Grèce, c'est en France qu'arrive Naomi. "Je suis encore vivante" : un témoignage choc qui nous en dit long sur les dessous de la guerre au Soudan et le quotidien des réfugiés.

http://francesudsoudan.blogspot.fr

http://regardsprotestants.com/foi/islamisee-de-force-une-soudanaise-echappe-son-bourreau?utm_source=Pour+Regardsprotestants&utm_campaign=3f50ab568d-Newsletter+du+20+mars+2014&utm_medium=email&utm_term=0_d1c4e73e8c-3f50ab568d-72465973

"Je suis encore vivante" : le témoignage de Naomi Baki.

http://peres-blancs.cef.fr/naomi_baki.pdf

Un si long calvaire


Naomi Baki livrée à elle-même a été séquestrée à Khartoum, exploitée en Arabie saoudite, malmenée en Grèce et a trouvé asile en France, où elle publie son témoignage.
La Croix, 15 octobre 2013
Cela ne fait que deux ans et demi que Naomi Baki est arrivée en France ! Mais c'est fou tout ce que cette jeune femme souriante, originaire du Soudan du Sud, a réussi à reconstruire. Assurément, elle est une miraculée, car cent fois elle aurait pu perdre la vie et l'espoir... Et elle est au bord des larmes quand elle évoque l'aide dont elle a bénéficié depuis qu'elle a débarqué à Roissy, le 11 février 2011, sans parler un seul mot de français.
Avec sa fille Caroline, alors âgée de 10 ans, elle fut d'abord logée dans un foyer d'une association médico-sociale (l'Amsam) à Soissons. Grâce à divers relais municipaux, associatifs, ecclésiaux et, amicaux, elle se voit progressivement procurer un hébergement, des cours de français et de conduite, une formation dans le tourisme, le statut de réfugiée et un passeport français, un travail dans la communauté de communes... « L'accueil que j'ai reçu dans toute la région de Soissons a dépassé mes espérances, sourit-elle, attablée à un café parisien. « Mon pays, désormais, c'est la France. »


Note du Père Hubert Barbier M.Afr
Naomi Baki est une catholique du sud du Soudan (Raja un peu au nord de Wau)- En arrivant en France comme elle est devenu protestante durant son parcours , elle fait connaissance d’un homme chercheur au CNRS , protestant très engagé. Il veut aidé cette femme – elle est convoquée à l’OFPR ( comité qui s’occupe des réfugiés et délivre le droit de réfugié ou non- cette personne du CNRS a retrouvé sur le site de Vigilance Soudan, des documents sur la situation dans le Sud du Soudan pour tous ces sudistes et surtout les catholiques. Donc grâce aux documents trouvés sur le site, la femme obtient le statut de réfugiés pour 10 ans- (Malheureusement le site est en panne en ce mome
nt)

Née en 1985 à Raja, dans le sud du Soudan, dans une famille catholique aisée, Naomi Baki doit fuir en 1998 avec sa mère et ses deux jeunes sœurs. Six ans auparavant, au début de la guerre civile en 1992, son père, haut fonctionnaire, engagé politiquement contre l'islamisation du Sud-Soudan par le gouvernement de Khartoum, avait été arrêté et emprisonné. Au cours des visites qu'elle et sa mère lui rendent pendant quatre ans, elles le voient « mourir à petit feu sous la torture ». La vie commence à « ressembler à un cauchemar: les rues étaient souvent jonchées de cadavres. En tant que chrétienne, j'étais régulièrement contrôlée, harcelée par les milices. » En octobre 1999, peu avant son 14° anniversaire, alors que des flots de gens fuient dans la forêt, elle est emportée loin des siens. Marchant sans but, se nourrissant de feuilles et de racines, elle arrive dans la ville de Nyala, où elle se fait repérer par un Congolais de 26 ans.
Sous prétexte de la protéger, celui-ci l'emmène à Khartoum et la réduit en esclavage. Séquestrée, battue, violée, elle est contrainte à réciter des sourates du Coran. Il m'exhibait comme sa nouvelle convertie mais au fond de moi, je restais chrétienne. » Avec de faux papiers, son bourreau l'emmène à Djeddah, en Arabie saoudite, puis à Sanaa, au Yémen. Elle travaille comme femme de ménage, privée de tous ses droits.
En janvier 2001, elle se découvre enceinte. « Je ne voulais pas d’un enfant ; je pensais sans cesse à mourir... ». Elle arrive à Alep, en Syrie, où elle met au monde sa fille le 23 août 2001. « Je l’ai prénommée Caroline sans savoir que c’était un prénom français », s’étonne-t-elle.
Grâce à un Congolais, la jeune mère parvient à passer clandestinement en Turquie, puis en Grèce. Quand elle aperçoit une église, « une sensation de bonheur m’a transportée après des mois et des mois à devoir faire semblant d’être une bonne musulmane ». Après quelques semaines en rétention, Naomi, 16 ans, et sa fillette de 8 mois s'installent à Thessalonique. Elle y restera dix ans, apprenant rapidement le grec faisant`baptiser sa fille dans la foi orthodoxe mais ne trouvant à travailler que dans des bars louches «Là-bas, on ne me considérait pas comme une chrétienne, mais comme une Noire sans papiers, consommable au même titre qu'une marchandise. Dieu me semblait aussi loin que dans le monde musulman. » Voulant venir en France, elle doit payer 2 000 euros pour se procurer un faux passeport valable pour deux...
Elle a débarqué à Roissy, le 11 février 2011 sans parler un seul mot de français.
La voici donc à Soissons, fréquentant l'église baptiste Alliance de Paix et retrouvant une certaine stabilité. Caroline vient d'entrer en 5° et parle parfaitement français. Fin août 2011, Naomi rencontre la journaliste Sophie Porteil qui lui présente la psychanalyste Marie Taurand. Auprès de ces deux femmes généreuses et formées à l’écoute elle accepte de se raconter (1). Des rendez-vous à trois, de janvier à juillet 2012, à raison d’un après- midi par semaine dans un café de Saint-Germain-des-Prés. Peu à peu la rescapée parvient à expulser ses souvenirs les plus douloureux, les plus humiliants.

Claire Legretain

(1) »Je suis encore vivante », Cerf , 154 p. 14€

"Je suis encore vivante" : le témoignage de Naomi Baki.

MERCREDI 26 FÉVRIER 2014
"Comprendre le Soudan du Sud en une carte"


Grâce à Delphine Papin, Flavie Holzinger et Véronique Malécot, le quotidien Le Monde nous a proposé sur son site, le 24 février 2014, la remarquable carte de synthèse ci-dessous, qui explique les termes du conflit qui déchire le pays.

http://francesudsoudan.blogspot.fr/

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