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http://www.famillechretienne.fr/livres/foi/temoignages-chretiens/confessions-d-une-catho-branchee_c6_s312_ss332_d60704.html

 

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Confessions d'une catho branchée

Déroutante par son allure et sa façon d’être, l’humoriste, Frigide Barjot,

déjantée de 48 ans relate dans son ouvrage l’irruption de Dieu dans sa vie.

 

 

Elle s’est affichée partout, sur les ondes et dans les journaux, de Libération au Figaro, à l’occasion de la sortie de son autobiographie. De sa plume enlevée et humoristique, Virginie Tellenne, plus connue sous son pseudo Frigide Barjot, y relate sa conversion et son passage des plateaux télé à la défense du pape et de l’Église.

 

« Pour élever mes deux enfants, j’ai voulu m’élever moi-même spirituellement, explique-t-elle. Je ne connaissais rien ! L’Évangile, les dogmes… » Alors elle réapprend tout : éveil à la foi, enseignement de l’Église, sacrements.

 

Sans doute le petit écolier Samuel, décédé d’une maladie incurable, a-t-il aussi contribué à ancrer la foi de la night-clubbeuse. Afin de l’accompagner jusqu’au bout de sa vie terrestre, un chapelet des enfants est lancé en 2008, dans sa paroisse parisienne. « J’ai été bouleversée de voir cette trentaine d’enfants prier, avec tant de force, de candeur et de foi. »

 

L’année suivante, après l’affaire de Recife [l’avortement de cette fillette violée par son beau-père, ndlr], Frigide Barjot invite à continuer ce chapelet, à l’intention de tous les enfants du monde mal-traités, agressés, avortés. « Il y a dans la vie naissante comme dans la vie misérable, infime ou mourante, la même sacralité, écrit-elle, qui nous oblige à une action de protection et de soutien inconditionnel. Car, dans toutes ces faiblesses, se rencontre le Christ. » Chaque semaine, elle est fidèle à ce rendez-vous de 16 h 30, après l’école. Une initiative humble et modeste, qui ne déplace pas les foules : « Une dizaine d’enfants égrène cette prière chaque jeudi, inlassablement ».

 

Comment Dieu a-t-Il fait irruption dans son milieu d’anarchistes de droite, carburant à l’alcool, à la coke et à l’humour ? « Comme pour saint Paul, certains y voient une insolation, d’autres une apparition… », répond, amusé, son mari Basile de Koch, chroniqueur à Valeurs Actuelles et fondateur du groupe Jalons, spécialisé dans les parodies critiques. « J’étais plus catho qu’elle lorsqu’on s’est mariés, concède-t-il. Des ailes lui ont poussé, elle a décollé ; moi je cours encore ! » Malgré cet envol, elle n’entend pas mettre une croix sur ce monde, mais bien la brandir. « Oui, je suis désormais vouée à témoigner devant cette société défaite, poursuit-elle dans son ouvrage, et tenter de tenir tête aux diatribes de Caroline Fourest ou aux essais de Michel Onfray. »

 

Certes, le Christ n’a pas demandé au centurion de quitter l’armée, mais a-t-Il demandé à Frigide d’abuser des paillettes et de l’alcool ? « Dieu me pardonnera mes jupes trop courtes, ma choucroute de fausse blonde, rétorque-t-elle, mais Il ne me pardonnera pas de ne pas aimer. Je veux aimer ceux qui ne L’aiment pas. Afin qu’ils se sachent aimés de Lui, à travers mon amour. »

 

Un amour mâtiné de compassion, d’une femme qui ne s’invente pas une vie rangée, et ne cache pas ses fragilités. « On peut être sincèrement croyante et objectivement dépressive, confie-t-elle encore. Dieu n’est pas un psychiatre – même si la foi peut être un vrai soutien à la thérapie, l’hostie n’est pas un anxiolytique ! » Elle est fêlée, et ne le cache pas.

 

Elle aime se réfugier, anonyme, sous les voûtes séculaires de Notre-Dame de Paris, où elle entraîne qui veut chaque premier vendredi du mois, vénérer la Couronne d’épines. « Nous sommes dépositaires d’une relique de la Passion du Christ… Très peu de personnes le savent ! Quand j’embrasse la sainte Croix, j’embrasse tout l’amour de Dieu. Elle n’a plus d’épines, ce sont des joncs de blé qui nous disent la paix, la fécondité et la royauté du Christ. »

 

Aux divers événements qu’elle organise, cette Guy Gilbert du show-biz rassemble artistes, gays, fêtards, et ça et là quelques « cathos classiques ». « Frigide touche des personnes que l’Église ne toucherait jamais, commente Juliette, qui travaille dans une boîte de production. À notre tour, elle nous invite à ouvrir nos gueules, à prendre notre place dans la société, à délivrer au monde notre foi. »

 

Son livre y exhorte aussi : « Réjouissez-vous, amis cathos, reprenez des couleurs. Il est venu le temps de proclamer explicitement la Bonne Nouvelle, d’appeler à la conversion des cœurs, ici et maintenant ».

 

Stéphanie Combe

 

 

 

 

 

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