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Actualités


Cliquer ici pour consulter le dernier lien (Dimanche 21 Avril 2024 - 4ème Dimanche de Pâques - Année B- animée par l'Action Catholique Ouvrière (ACO))

 

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Ce blog paroissial, il est pour vous !... Il sera ce que vous en ferez !
Alors, allons-y, quel que soit notre âge...
Partageons nos nouvelles, nos envies, nos idées, nos bons mots, nos questions, en essayant de rester positif et constructif.
Adresse mail de la paroisse : paroisse.fachesthumesnil@numericable.fr

 




Il paraît que la rentrée des classes approche ?
J'ai du mal à le croire. Je ne suis pas prête !
J'ai du soleil plein les yeux.
Heureusement, il y a mes histoires,
grâce à elles, je vais pouvoir rêver encore un peu.
La rentrée.... ce sera pour plus tard !




Une règle magique pour la rentrée  !!!

C’était le jour de la rentrée…
 Ce matin, Florent n’avait pas eu le temps de flâner et de rêver, comme à l’accoutumée.
Après une douche rapide et un petit déjeuner réconfortant, il avait glissé son sac sur le dos puis,
le cœur lourd avait pris le car qui mène à l’école.
A présent, il était en classe: la grande classe de Madame Aléjando,   celle du CE2…
Quelques dessins et travaux de l’année précédente étaient restés accrochés sur les murs.
Florent y voyait là autant de preuves d’attachement des anciens élèves à leur enseignante:
C’était plutôt bon signe !
Cependant, même si sa nouvelle maîtresse était une femme agréable et accueillante,
il ne pouvait s’empêcher de soupirer à la pensée de ses vacances enfuies.
Alors, pour se donner du courage, il sortit de son sac sa belle trousse neuve.
Il étala sur la table les différents objets dont elle était composée :
une gomme parfumée, un stylo délicat, quelques feutres et crayons dignes d’un artiste !
Mais ce qui le ravissait c’était la curieuse règle que son grand frère lui avait offerte…
Une règle transparente où était enchâssée une petite loupe ronde.  
Florent n’écoutait déjà plus le discours de présentation de l’institutrice.
Il s’amusait à dessiner des figures imaginaires à l’aide de sa règle,
la déplaçant dans l’air selon le fil de ses pensées tel un chef d’orchestre.
C’est ainsi qu’il s’aperçut que la petite loupe captait la lumière et décrivait autour de lui et,
 à son insu, une multitude de points lumineux…
C'était comme le centre d’une constellation   dont il était l’unique créateur!


Il cessa son voyage spatial et reposa la règle.
Le timbre de la voix de Madame Aléjando le ramena alors à la réalité:
La jeune femme expliquait avec calme et persuasion de quelle manière elle souhaitait
les faire travailler, au cours de l’année.
Florent écoutait avec attention mais quelques instants plus tard, la règle s’anima
toute seule. Elle était semblable à un œil rond et mobile qui le scrutait avec insistance
et il perdit une nouvelle fois le fil du temps.

A travers l’œil brillant, ses vacances lui apparurent avec force…
Les montagnes, le parfum de la mer, les cigales et la chanson du vent dans les hautes branches.
Florent courait pieds nus sur le sable, ou jouait au ballon avec passion.
Son cerf-volant flottait léger et se découpait dans le ciel bleu.


"A quoi tu joues ? Fais gaffe, tu vas te faire punir!" s'exclama à voix basse « Grand Gé »",
son copain depuis la maternelle, qui était assis derrière lui.
Puis ce dernier ajouta, interrogatif: "D’où tu la sors, cette drôle de règle ?
"C’est ma baguette magique : je suis magicien ! ""

Florent s’aperçut alors qu’il était d’excellente humeur.
Les vacances n’étaient pas si loin, après tout;
il lui suffisait de mettre la baguette magique à l’ouvrage pour les retrouver !  

Et la rentrée n’était pas aussi terrible qu’il y paraissait, de prime abord.
Il avait eu tort de s’en inquiéter !
Il remit la précieuse règle dans la trousse et sourit à sa nouvelle maîtresse
lorsqu’elle demanda de raconter en quelques lignes leurs aventures de l’été …

    Texte de Jocelyne Marque , institutrice





Maurice Carême        

L'école était au bord du monde,
L'école était au bord du temps.
Au dedans, c'était plein de rondes ;
Au dehors, plein de pigeons blancs.


On y racontait des histoires
Si merveilleuses qu'aujourd'hui,
Dès que je commence à y croire,
Je ne sais plus bien où j'en suis.


Des fleurs y grimpaient aux fenêtres
Comme on n'en trouve nulle part,
Et, dans la cour gonflée de hêtres,
Il pleuvait de l'or en miroirs.


Sur les tableaux d'un noir profond,
Voguaient de grandes majuscules
Où, de l'aube au soir, nous glissions
Vers de nouvelles péninsules.


L'école était au bord du monde,
L'école était au bord du temps.
Ah ! que n'y suis-je encor dedans
Pour voir, au dehors, les colombes !



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J
<br /> Vous faites bon usage de mes écrits et de mon blog.<br /> Merci.<br /> <br /> <br />
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