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Actualités


Cliquer ici pour consulter le dernier lien (Dimanche 21 Avril 2024 - 4ème Dimanche de Pâques - Année B- animée par l'Action Catholique Ouvrière (ACO))

 

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Alors, allons-y, quel que soit notre âge...
Partageons nos nouvelles, nos envies, nos idées, nos bons mots, nos questions, en essayant de rester positif et constructif.
Adresse mail de la paroisse : paroisse.fachesthumesnil@numericable.fr

 

Ézékiel 18,25-28
Psaume 24
Philippiens e,1-11
Matthieu 21,28-32

Libres et responsables de nos actes...


"Que ta volonté soit faite" :

nous prions volontiers avec ces mots du Notre Père.

Faire la volonté du Père,

ce n'est pas seulement un vœu pieux.

Cela doit aussi se traduire dans nos actes.

Le choix que nous avons fait aujourd'hui

          de répondre à l'invitation du Seigneur,             
en nous rassemblant en son nom, nous engage.

Nous avons à rendre notre vie

        conforme à ce que nous allons célébrer ensemble.

    Que l’eucharistie

que nous allons célébrer soit pour nous la force

qui nous permette d’accomplir la volonté du Seigneur.

    Matthieu est le seul évangéliste à nous raconter cette parabole des 2 fils. En effet, son évangile est écrit vers les années 70-80 alors que la scission juifs-chrétiens est consommée. Cette parabole il l'adresse donc particulièrement à ces juifs pieux qui méprisent les chrétiens qui ne vont plus à la synagogue mais vivent davantage la charité.


    Aujourd'hui, cette parabole, est naturellement adressée à chacun de nous.
Le message est clair, mais peut-être pouvons-nous encore l'approfondir. Pour cela regardons d'un peu plus près nos deux garnements et surtout leur réaction bien différente à l'égard de leur père.


Le 1er répond: "Je ne veux pas" tandis que le second dit: "Oui, Seigneur". Pour l'un comme pour l'autre la réponse est directe, ils ne réfléchissent pas, c'est spontané.  Autrement dit leur réponse exprime très bien leur personnalité.  


Le 1er dit "je", "je ne veux pas". Voilà un enfant qui veut affirmer sa personnalité. Peut-être passe-t-il sa crise d'adolescence! Mais un peu après avoir réfléchi, il prend conscience que la vigne il en est l'héritier, donc déjà un peu propriétaire, c'est quelque part un peu "sa" vigne. Il va donc de son intérêt d'y aller… et ainsi il change d'avis.


Regardons maintenant la réaction du 2è fils. En répondant: "oui, Seigneur", il montre qu'il n'a pas beaucoup de personnalité, il s'écrase devant son père comme un esclave devant son maître ou simplement il veut donner à son père l'image d'un enfant soumis.  On l'imagine même faire une révérence et s'incliner "oui maître", alors qu'il se dit en lui-même  "qu'il aille à la gare!"


    L'évangile de dimanche dernier "les ouvriers de la dernière heure" montrait combien nous étions appelés par Dieu pour aller travailler à la vigne".

Qu'allons-nous répondre?

Ou plutôt qu'allons nous faire?

Car ce que nous allons répondre a peu d'importance, l'essentiel c'est "ce que nous allons faire."


    Remarquez encore qu'en appelant ses fils, le père ne dit pas "allez bêcher ou émonder ou vendanger..;" mais "allez travailler". Autrement dit c'est à eux de voir ce qu'il y a à faire, ils sont assez grands. Il n'y a rien de pire lorsqu'on engage un travailleur, que d'embaucher quelqu'un qui ne voit pas ce qu'il y a à faire, où il faut toujours être là pour lui dire "fais ceci, fais cela…"


La première qualité de celui qui travaille est de voir ce qu'il y a à faire, ce qu'il peut faire, comment se rendre utile. Et s'il y a des choses qu'il est incapable de faire, il peut toujours apprendre, essayer, montrer un peu de bonne volonté, bref, avoir de l'initiative.


            Entendons le maître de la vigne nous dire:     
 «Mon enfant, va travailler aujourd’hui à ma vigne!» 

Prenons cet appel comme un appel qui nous est personnellement adressé                                  et auquel nous devons répondre.
                          

 (N. Dame des 3 Vallées)

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