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Europe Brexit : Comment en est-on arrivé là ?

Henrik Lindell
Créé le 24/06/2016 / modifié le 24/06/2016 à 15h59

http://www.lavie.fr//actualite/monde/brexit-comment-en-est-on-arrive-la-24-06-2016-74150_5.php?IdTis=XTC-AGXN-G9OCYH-DD-T4NH-STK

Les Britanniques ont sans doute préféré l’original à la copie. Qu'on le veuille ou non, l’euroscepticisme au Royaume-Uni a été dominant depuis quatre décennies. Entre l’euroscepticisme light de David Cameron et le souverainisme musclé de Boris Johnson, ils ont finalement opté pour le second.

Depuis que le Royaume-Uni a rejoint la communauté européenne en 1973, d’abord les travaillistes (dans les années 80) puis une grande partie des conservateurs (dans les années 90 et 2000) ont critiqué l’adhésion du pays au marché commun. Le referendum de 1975, qui avait confirmé l'adhésion à ce qui s'appelait encore à l'époque la Communauté économique européenne, n'a été qu'un épisode paradoxal dans un mouvement qui a posteriori apparaît comme inexorable.

David Cameron, Premier ministre conservateur, a cherché à sortir son pays de l’ambiguïté en misant sur une adhésion mieux négociée et en obtenant auprès de Bruxelles un statut spécial. Le référendum, promis en 2013, devait acter cette nouvelle donne. Mais finalement, la pression exercée par le parti europhobe Ukip et le mécontentement anti-élite, anti-Bruxelles et parfois anti-immigrés ont fini par tout emporter. Il y a encore trois ans, les brexiters formaient un groupe de militants excités, ameutés par Nigel Farage, le leader charismatique de l’Ukip. Aujourd’hui, le mouvement est devenu mainstream.

On peut être à droite et vouloir le Brexit, au nom des principes du libre-échange. Pendant la campagne, ces brexiters-là ont expliqué que le Royaume-Uni dépend de moins en moins de l’Union européenne mais de plus en plus du reste du monde, comme la Chine, l’Inde et les Amériques. « Economiquement, nous serons mieux au-dehors que dedans », nous a martelé Daniel Hannan, un eurodéputé conservateur et auteur d’un livre (Why Vote Leave) qui chiffre et détaille tous les arguments économiques.

On peut aussi être à gauche et vouloir le Brexit. « L’Union européenne avec son chômage de masse ne donne pas envie aux ouvriers britanniques, croyez-moi », nous a assuré Graham Stringer, député travailliste et membre de la campagne du Leave. Aujourd’hui, l’économie britannique est une des plus solides et des plus dynamiques en Europe.

Plus que tout, c’est le mot « souveraineté » qui a motivé les partisans du Out. Mais s’est greffée aussi sur ce type d’argumentation, somme toute rationnelle, une peur irrationnelle de l’immigration non contrôlée, notamment dans un contexte de terrorisme djihadiste. L’assassinat de la députée travailliste Jo Cox, connue pour ses positions « pro-immigrés », a été commis par un homme lié à l’extrême-droite radicale. Et même s’ils n’ont pas voulu de l’euro, même s’ils ne font pas partie de Schengen et contrôlent donc leurs frontières, les Britanniques continuent de se méfier d’une Union européenne qu’ils jugent non transparente et qu’ils souhaiteraient pouvoir contrôler bien plus.

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