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27 mars 2016 1

Dans sa chronique du dimanche 27 mars 2016, dimanche de Pâques, Mgr Jean-Michel di Falco Léandri l’affirme : « Nous irons jusqu’au bout du monde pour proclamer cet amour. »

Les chroniques de Mgr Jean-Michel di Falco Léandri sont également diffusées toutes les semaines :

• sur les ondes de RCF Alpes Provence
• sur le site internet du journal Le Point
• sur D!CI TV
• sur le site internet du sanctuaire Notre-Dame du Laus

et tous les mois sur KTO dans l’émission À la source.

Bonjour,

En ce matin de Pâques où les chrétiens fêtent la résurrection du Christ j’ai essayé d’imaginer ce que les disciples ont pu vivre au fond de leur cœur dans les heures qui ont suivi la mort de Jésus.

C’est fini !
Le lourd rideau est tombé.
Pas le rideau du Temple, lui s’est déchiré lorsqu’a retenti l’immense cri venu du fond de tes entrailles, juste avant que tu rendes l’esprit. Non, le rideau dont je parle, c’est celui qui a brutalement assombri l’espérance que nous avions mise en toi et qui nous a fait douter.

Aurions-nous été naïfs ? Peut-être. Cependant nous t’aimons toujours. L’amour que nous avons pour toi, nous voudrions le crier sur les toits. Nous irons jusqu’au bout du monde, jusqu’à l’infini des mers, dans les contrées les plus reculées pour proclamer cet amour. Oui, nous t’aimons. Quel bonheur de pouvoir dire « je t’aime » à quelqu’un qui seul peut comprendre le sens de ces mots parce qu’il en est la source.

Tu es venu au-devant de nous, comment pouvons-nous ne pas aller à ta rencontre ? Comment résister à un amour si généreusement offert ? Tu nous as tendu la main et nous nous en sommes emparés, tu nous as ouvert ton cœur et nous nous y sommes engouffrés. Dans notre détresse, nous conjuguions notre vie au passé et tu nous as donné un avenir, le tien.

Tu nous as fait découvrir que l’essentiel n’est pas de vivre mais de savoir pour qui on vit. Avec toi, nous étions parvenus à reconstituer le puzzle de notre vie et le voilà sans toi, à nouveau morcelé. Nous mendiions quelques miettes de ta tendresse et tu nous as comblés d’amour.

Dans l’épaisse nuit de notre désespoir ton absence nous obsède. Ta voix à chaque instant résonne en nous. Nous ne cessons de nous redire, encore et encore, les paroles qui nous remplirent de tant d’espérance. Nous revivons les moments de bonheur que nous nous avons eu le privilège de connaître auprès de toi. Mais nous avons peur, peur que notre mémoire ne s’étiole et qu’un jour nous oubliions le timbre de ta voix, les traits de ton visage.

Désormais nous voici seuls, abandonnés, orphelins !

Mais ! Mais qui est donc cet homme ?
Nous ne nous connaissons pas, qui es-tu ?

« Vous ne me reconnaissez pas, mais moi, je sais qui vous êtes. Je veux que vous sachiez que celui que vous pleurez est vivant. Ceux qui l’ont mis à mort pour le faire taire, lui ont donné la parole pour l’éternité. Ne restez pas là, le nez collé à ta tristesse. Regardez autour de vous et vous le trouverez. Il vous dira que le secret du bonheur, c’est de faire celui des autres.

Vous le retrouverez dans le sourire d’un enfant ou le regard d’un vieillard, dans l’amour partagé ou le pardon donné, dans le jour qui se lève et l’espoir retrouvé, dans le printemps qui frémit ou la cascade qui bondit.

Il est la source de toute vie et de tout amour.

Je le vois dans vos yeux qui pétillent de lui, je le vois dans vos sourires qui ont chassé ta tristesse.

C’est lui, c’est Jésus-Christ, il met sur vos lèvres ces mots qu’il invente et qu’il vous invite à chanter :

Je t’aime à la folie, la vie.
Je l’aime à la folie, ta vie, ô Jésus-Christ ! »

Mgr Jean-Michel di Falco Léandri
Évêque de Gap et d’Embrun

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